« Il a fait 14 passes ce soir alors qu’il en avait fait 12 sur les 20 dernier matches. »
Le constat moqueur d’Al Jefferson après la défaite du Jazz au Staples Center, est aussi mal documentée que révélatrice d’un constat.
« Quand il fait bouger la balle comme ce soir, il met tout le monde dans le ton et ils deviennent difficiles à battre » poursuit le pivot du Lac salé.
Auteur de 13 assists dans ses trois sorties préalables, Kobe en a délivré 14 vendredi et à écouter ses partenaires il ne faut pas chercher plus loin l’explication des 53% de réussite et du succès méritoire de vendredi.
« Quand il décide de passer la balle et de trouver les autres joueurs, il nous met dans le rythme et forcément nous sommes plus prêts pour shooter », explique Earl Clark au LA Times. « Il a cherché les espaces pour attirer la défense et chercher ses coéquipiers, c’état brillant », ajoute Steve Nash. « Si nous arrivons à garder cet équilibre à chaque match, nous pouvons faire de grandes choses. »
Quel Kobe Bryant ce soir face au Thunder ?
Interrogé sur la volonté évidente du meilleur scoreur NBA de lui filer la gonfle « dans les meilleures conditions », dixit le premier intéressé, Dwight Howard a préféré éviter de se lâcher devant la presse. Sans jamais vraiment répondre, il a tourné autour du pot. Evidemment, il était facile de lire entre les lignes. Oui, le pivot All Star préfère ce Kobe là, comme quasiment l’ensemble du vestiaire. A l’exception de Kobe lui-même ?
Assurant avoir voulu mettre en confiance ses coéquipiers, le quintuple champion NBA a aussi mentionné le mot « effort ». Pourra-t-il forcer sa nature tous les matches ? La venue d’OKC sera un premier élément de réponse. En attendant, Pau Gasol a la sienne :
« Lorsqu’il partage le ballon, tout le monde est impliqué. C’est l’équilibre offensif dont nous avons besoin. Car prendre ses shoots, il en aura quand même les opportunités ».