Golden State avait pris l’habitude de battre les grosses écuries, mais contre les Bulls, les Warriors sont tombés sur un mur défensif.
Porté par un frontcourt impeccable et monstrueux au rebond, Chicago n’a pas tremblé et a bien contrôlé la folie offensive des joueurs de la Baie d’Oakland (103-87).
Défense et jeu de passe
Dès les premières minutes, les Bulls ont installé leur jeu de passe en attaque et leur grosse défense. Étouffés, les Warriors n’ont pas trouvé de solution (20-9). La relation intérieure des Bulls est parfaite, et jamais, Golden State n’arrive à la briser. Si bien qu’après le premier quart temps, les hommes de Mark Jackson sont déjà loin (31-13).
En sortie de banc, et face à ses anciens coéquipiers, Nate Robinson fait très mal. Le petit Nate ne se refuse rien, et tente des shoots dans toutes les positions. Après plusieurs gros shoots, il s’emballe et Tom Thibodeau le rappelle sur le banc. Mais son coup de chaud permet aux Bulls de prendre une large avance (52-28).
De plus, les Bulls dominent sous les panneaux. Noah, Boozer et Butler font un énorme travail en défense pour contrôler le rebond, et en attaque, ils se jettent sur tous les ballons. La domination des Bulls est évidente. Mais avec un regain d’activité, les Warriors s’évitent une mi-temps compliquée, en revenant quelque peu (63-50).
Nate Robinson fait le show
Après un second quart temps énergique et porté sur l’attaque, le troisième est beaucoup plus défensif. Dans ce domaine, les Bulls sont rois (71-57) et Butler s’occupe personnellement de Stephen Curry. Son boulot est remarquable et Chicago entame le dernier quart temps avec la victoire quasiment dans la poche.
Robinson fait un rappel, avec un second coup de chaud et Kirk Hinrich enfile les 3 pts pour une victoire facile des Bulls (103-87). Un chiffre peut résumer cette victoire : le trio Boozer – Noah – Butler a pris 41 rebonds quand l’équipe entière des Warriors en a pris seulement 37.
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