Hier soir, face aux New York Knicks, Michael Beasley a encore passé le dernier quart-temps sur le banc. Depuis 17 matches, c’est la huitième fois que le n°2 de la draft 2008 ne voit pas le terrain de la dernière période. Et ça commence sérieusement à l’agacer.
« Si je dois rester dans une poubelle, au bout du banc, dans les instants décisifs pour nous permettre de gagner des matches, alors je le ferais », explique-t-il à The Arizona Republic. « Mais si nous ne gagnons pas et que j’ai l’impression de pouvoir aider, alors c’est juste décourageant. Nous n’avons pas de problèmes. J’ai juste le sentiment que nous aurions pu gagner ce match. J’ai l’impression d’avoir joué correctement. Peut-être pas bien, mais certainement mieux qu’auparavant ».
Depuis le début de la saison, l’ancien joueur de Minnesota cumule péniblement 11.9 points et 4.2 rebonds de moyenne, à 38.9% de réussite. Surtout, il pénalise son équipe défensivement.
« J’ai l’impression de défendre plutôt correctement », estime-t-il pourtant. « Je ne suis pas un grand défenseur, je ne vais pas étouffer mon adversaire. Mais qui peut le faire ? La NBA consiste à marquer des points. Je n’ai pas l’impression que quelqu’un me domine vraiment. J’assure mes rotations défensives et ce que je dois faire en défense. Je ne pense pas être en retrait par rapport aux autres ».
Tout est donc affaire de perception. Hier, l’ailier a passé 21 minutes sur le parquet du Madison Square Garden. Durant ce temps-là, les Knicks ont pris 20 points d’avance…