Gilbert Arenas, agent zéro mais pas héros

La NBA réserve des scénarii rêvés pour tous les scribouillards comme nous avides de belles histoires à se mettre sous la plume. Celle de samedi à Washington est assez superbe dans son genre. Le premier rôle est endossé par Arenas, comme Gilbert. Le second lui s’appelle Brown, pour Kwame. L’un est triple All Star, icône de sa franchise, titulaire d’un contrat de 111 millions de dollars. L’autre reste comme un des plus gros bides de l’histoire de la ligue et considéré comme une chèvre aussi belle celle de Mr Seguin par tout D.C, LA ville de Gilbert. Arenas aurait pu redevenir le héros, Brown lui a piqué le costume.

Pour son premier match depuis fin avril 2008, le meneur des Wizards termine avec 15 pts et 10 assists en 30 minutes. Son genou n’ pas semblé le gêner d’un iota, ce qui en soit est déjà une victoire pour l’arrière vedette des Wizards. Mais voilà, l’Agent Zéro a sa fierté et son ego. Il rêvait d’un retour gagnant. A une main près de Brown, l’ex-futur « franchise player », il tenait son come-back parfait. Il reste 4′ à jouer quand Arenas prend son propre rebond offensif sur un lancer-franc raté. Detroit mène de 2 points (98-96). Le revenant décroche sa flèche derrière la ligne mais Brwon contre, même un peu suffira. Butler aura encore une chance au buzzer mais c’est bien Detroit qui décroche une précieuse victoire.

La revanche est belle pour l’ancien n°1 de la draft, qui depuis son arrivée du lycée orchestrée et voulue par Michael Jordan, alors à D.C, ne s’est jamais imposé en NBA. Et surtout pas à Washington, où son nom suscite moqueries, vachardises et autres critiques acerbes. Arenas n’a pas paru trop rouillé, dommage qu’il lui reste si peu de matches. Autre retour, victorieux lui, celui de Rip Hamilton. Absent depuis six matches, l’arrièredes Pistons compile 31 pts, dont 16 dans le seul 3e quart-temps. Jamais de la saison il n’avait tenté autant de shoots en un match, soit 29. C’est Kobe qui va être jaloux.
Résumé du match