Mike D’Antoni peut préparer ses probables débuts dominicaux avec satisfaction : les Lakers jouent déjà bien plus libérés. Ce n’est plus la même équipe que la semaine passée, sans être encore l’ogre attendu. Avec cinq joueurs en double figure et une première intention plus évidente, Los Angeles bat presque les Suns à leur propre jeu (114-102). Alvin Gentry aura laissé trop longtemps Goran Dragic (22 pts, 7 assists) sur le banc en fin de 3e quart et début de 4e, la fenêtre de tir dans laquelle se sont introduits les Lakers pour faire la différence. Busa analyse le regain angelino.
Le constat est indéniable, depuis le départ de Mike Brown, les Lakers se sont délestés de leurs kilos superflus. Le lourd et pesant apprentissage de la Princeton offence, les contraintes tactiques, les choix contestés dans le vestiaire : en un licenciement, le poids de la frustration s’est envolé.
Phoenix, l’adversaire idéal pour briller
Bernie Bickerstaff n’est qu’un placebo mais pour se contenter de préparer l’antibiotique D’Antoni, il fait son effet. Après la courte défaite face aux Spurs, les Angelinos, privés de Steve Nash pour encore au moins une semaine, ont confirmé le regain attendu. Ces Lakers là courent plus, drivent plus, shootent plus et plus rapidement. Le tout sans perdre plus de ballon (11 turnovers) et sans être moins présents au rebond (48 contre 38).
Vous allez nous dire, face aux Suns l’illusion de la fluidité est plus facile à afficher. A l’image de Michael Beasley et Jared Dudley, la défense n’est pas leur épine de cactus. Metta World Peace (22 pts) et Kobe Bryant (31 pts) ont profité du laxisme adverse pour se faire plaisir. Kobe a shooté (24 tirs) sans oublier de passer (6 asissts) tandis que Ron-Ron a pris à lui seul la moitié des tirs primés de l’équipe (10 sur 21). Même avec la faible paire Morris-Duhon à la mène, LA a su séduire le Staples.
Ces Lakers là sont libérés, sans encore être guéris. En scorant 4 jump shoot de suite dans le premier quart temps, Pau Gasol (17 pts) a confirmé l’analyse d’Alvin Gentry qui estime qu’il va se régaler avec Mike D’Antoni. Le banc reste limité dans son apport malgré le toujours aussi efficace Jordan Hill, mais 9 contres et 7 interceptions pour 25 passes et 47% de réussite de l’autre côté du parquet doivent satisfaire D’Antoni.
Avec ses béquilles, l’ancien coach des Suns et des Knicks devraient débuter sur le banc dimanche soir. Ce sera face à Houston, une autre formation qui aime courir et shooter. La barre des 110 points devrait à nouveau être franchie.
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