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L’homme qui voulait être Roy

Il n’a pas joué hier soir contre Dallas. Il n’est pas non plus rentré sur le terrain contre Chicago samedi dernier. Brandon Roy est encore en phase d’apprentissage, voire de convalescence.

Quand son genou est opéré il y a à peu près un an, Roy ne sait pas de quoi son avenir sera fait. Il a 27 ans. Sa glorieuse carrière NBA déjà auréolée d’un titre de Rookie de l’année en 2006 et de trois sélections All Star les trois années suivantes est mise entre parenthèses.

Une glorieuse carrière avec trois points… de suspension

Son genou semble irréparable. Sans ménisques, les os s’y frottent et c’est Roy qui s’y pique. Les Timberwolves ont pourtant décidé d’offrir une seconde chance à l’ancien porte-drapeau des Blazers. Pour le moment, le joueur plafonne à  6 points, 5 passes et 3 rebonds de moyenne sur 24 minutes de jeu en 5 matchs disputés.

Mais que ce soit chez le joueur comme chez ses coéquipiers, la confiance est de mise. On savait que le processus allait prendre du temps. On ne revient effectivement pas d’une telle blessure, plus d’une année sans jouer, en si peu de temps.

« Il est encore en train d’apprendre. Il n’a pas été aussi productif que les gens l’attendaient, mais ils voient encore le joueur d’il y a trois ans. Et puis lui est encore tellement habitué à laisser les défenseurs venir sur lui pour les dépasser en dribble et finir l’action au panier. Vous savez, il revient d’une année sans jouer et il n’est pas encore sûr de lui. Vendredi, il a pris trois tirs en périphérie et les a rentrés. Tous les joueurs qui sont revenus d’une blessure au genou ou d’une blessure majeure, s’ils sont suffisamment intelligents, ils retrouvent peu à peu leurs forces. Il peut encore le faire. Ça va juste prendre encore un peu de temps. » explique Rick Adelman à NBA.com.

Un QI basket au-dessus de la moyenne

« Il n’est plus le ‘Brandon Roy, l’ancienne superstar’ et il le sait. Mais il peut encore réussir de superbes actions, et défendre fort. Il n’a plus l’explosivité, cette capacité à « danser » sur la ligne qu’il avait auparavant, mais il est encore efficace. Il jouer comme un vétéran » ajoute Kevin Love.

Pour Luke Ridnour qui connaît Brandon depuis l’école primaire, la transformation est possible car Roy est un type intelligent qui comprend le jeu comme les plus grands joueurs en étaient capables.

« Il avait tellement de talent, il pouvait tout faire balle en mains. Mais son QI basket est tellement élevé aussi. Il comprend les angles et sait comment et où obtenir des tirs ou faire la passe correctement. Et puis il est vraiment très collectif. Evidemment, en ce moment, il cherche encore à retrouver son jeu et notamment son tir, mais je l’ai trouvé super sur ces deux derniers mois où je l’ai côtoyé. »

Le dernier blocage est mental

Brandon Roy le sait, il lui faut être patient. Plus que de la douleur physique, c’est la difficulté mentale qui semble encore poser problème à l’ailier pur produit du Nord-Ouest américain. Mais ce dernier souligne également un point souvent occulté mais particulièrement important : Brandon Roy la superstar de Portland n’était pas un joueur athlétique. C’était avant tout un tueur, un ‘closer’, un de ces joueurs au sang froid mais à la main chaude à tout instant.

« Il y a eu des moments où j’ai trop réfléchi, particulièrement quand le tempo du match s’accélère. Il y a eu des actions que je pensais pouvoir faire et puis en fait, je ne le pouvais pas. Mais pas à cause de la douleur, c’était plutôt mental : ‘T’es sûr de pouvoir faire ça?’ ‘T’es vraiment sûr ?’ Je me pose deux fois les questions en fait. Mais, je n’ai jamais joué uniquement sur mes capacités physiques. A l’époque, le truc c’est que je pouvais y recourir si besoin. Maintenant, je ne peux plus. Je dois persévérer et continuer d’adapter mon jeu. »

Minnesota rêve secrètement que c’est ce Roy là qu’elle retrouvera bientôt pour compléter un effectif solide qui tient la route (5 victoires – 2 défaites) malgré l’hécatombe à l’infirmerie (Love, Rubio, Barea, Budinger).

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