5 novembre 2008, Tony Parker et les Spurs se rendent à Minnesota pour y affronter les Wolves. La saison vient à peine de débuter mais l’enjeu est de taille pour TP et les siens qui ont perdu leurs 3 premiers matches et veulent à tout prix éviter de démarrer par 4 défaites. Chose qui n’est plus arrivée aux Spurs depuis 1973, et qui a failli arriver aux Lakers ce dimanche…
Mais sans Manu Ginobili et face à des Wolves accrocheurs, les Spurs peinent et vont alors s’en remettre à un Tony Parker que Jacques Monclar qualifierait de chaud comme une baraque à frites.
Deux prolongations et un shoot au buzzer plus tard (pour égaliser à la fin de la première prolongation), ils s’imposent finalement 129-125 et pour Tony Parker, le verdict de la feuille match tombe : 55 points à 22/36, 7 rebonds et 10 passes en 51 minutes ! Du jamais vu depuis 1992.
En effet, c’est ce soir-là que notre TP national est devenu le troisième joueur après Oscar Robertson et Michael Jordan à terminer un match avec au moins 55 points et 10 passes. C’est dire l’ampleur de la performance.
« Je voulais tellement gagner. J’ai essayé de faire tout ce que je pouvais, » déclarera Parker après la rencontre. « C’était l’un de ces matchs où tout ce que vous tentez passe. Tout le monde sait que si je rentre mes jump shoots, je peux faire ce que je veux. Ce soir, c’était l’un de ces matches. »