Nick Young : « Je ne pensais pas atterrir aux Sixers »

Signé par Philadelphie pour un an et presque 6 millions de dollars, Nick Young s’acclimate petit à petit à son nouvel environnement.

Ravi de son choix, l’ancien Wizard et Clipper reconnaît cependant que les Sixers ne faisaient pas partis de sa liste de départ.

« J’ai été moi-même surpris, » confie-t-il à philly.com. « Je ne les voyais pas comme une destination possible pour moi. C’est le côté délicat du mercato. »

Il faut dire qu’en mars dernier, lorsque Washington l’a envoyé aux Clippers, Nick Young était tellement heureux de rejoindre sa Californie natale qu’on ne s’imaginait pas qu’il la quitterait si rapidement.

« Les gens disent que j’ai fait une erreur en quittant L.A. mais j’ai c’est comme si j’avais emmené un peu de L.A. avec moi. Regardez tous les gars qui sont de Los Angeles dans l’équipe [en fait, ils ne sont que deux, Jrue Holiday et Dorrell Wright] et nous avons même recruté un pivot de là-bas. »

Young est donc persuadé d’avoir fait le bon choix. Un sentiment renforcé depuis qu’il a découvert ses nouveaux coéquipiers mais aussi, selon ses dires, la cohésion et la franche camaraderie qui règnent dans ce jeune groupe.

Doug Collins, l’homme qui a su séduire Young… et sa mère

Une ambiance qui convient parfaitement à Young mais qui n’est pas à l’origine de sa signature. En effet, si les Sixers le comptent désormais dans leurs rangs, c’est avant tout grâce à un homme : Doug Collins.

« Il m’a appelé à 6h du matin. Simplement pour parler. C’était une bonne conversation et c’est à partir de là que j’ai commencé à envisager de venir ici. Il a vraiment un bon esprit. Il a même pris le temps de discuter avec mes parents. A partir du moment où ma mère a commencé à s’extasier sur lui, c’était quasiment emballé. »

Sans oublier la perspective d’évoluer dans un rôle similaire à celui de Lou Williams l’an dernier, c’est-à-dire celui de scoreur en sortie de banc, qui colle parfaitement au style de Nick Young.