Seul joueur du Heat, avec Dwyane Wade, présent en 2006 mais aussi lors du « sweep » face à Chicago au premier tour l’année suivante, Udonis Haslem ne veut évidemment pas revivre cette amère expérience. La reconquête du titre, il y pensait déjà quelques minutes après avoir remporté le dernier.
« Je vous jure, après le match, je commençais déjà à en parler avec Pat [Riley], » avoue celui que Dwyane Wade considère comme son grand-frère au Sun Sentinel. « On réfléchissait à ce que nous devions faire pour revenir plus fort. »
En recrutant Ray Allen et Rashard Lewis et en conservant son groupe quasiment intact, le Heat semble, sur le papier, avoir trouvé un premier élément de réponse. Mais le vétéran et co-capitaine de la franchise floridienne le sait bien, ce n’est pas sur le papier qu’un titre se gagne.
« Je pense qu’il ne s’agit pas nécessairement d’être un groupe différent ». C’est une question d’état d’esprit poursuit-il. « En 2006, nous n’avons pas su quelle mentalité adopter en tant que champions sortants. Aujourd’hui, je pense que nous le savons. Le niveau de nos ambitions est monté d’un cran et nous comprenons cela. »
Prolongé par le Heat en 2010 pour un salaire moitié moindre lors des arrivées de James et Bosh, Haslem se dit encore une fois prêt à des sacrifices personnels, comme un temps de jeu réduit. A condition que toute l’équipe soit tournée vers un objectif collectif et commun : le titre.
Rappelons que l’an dernier, ses 24.8 minutes par match représentaient sa plus faible moyenne depuis sa saison de rookie.