Auteur de 25 points dans la finale de la 3e place aux Jeux olympiques, Alexey Shved sera l’un des nouveaux visages des Wolves cette saison.
Non drafté et peu connu aux Etats-Unis, le Russe ne sera pas un « rookie » très médiatisé, mais il débarque dans une franchise où il a une réelle chance de se mettre en valeur.
« Andreï Kirilenko m’aide beaucoup, avoue-t-il à Associated Press. Il sait tout sur la NBA et moi je suis comme un rookie. C’est vraiment important pour moi qu’on arrive ensemble, et dans la même équipe. »
Deuxième arrière complet, qui n’a pas peur de prendre ses responsabilités, Schved sera en concurrence avec Brandon Roy pour une place dans le cinq de départ.
A l’instar d’un Nicolas Batum en France, Schved peut aussi franchir un palier en terme de popularité dans son pays.
« Beaucoup d’enfants préfèrent désormais le basket au football, explique-t-il. Tout le monde nous adore. Après les Jeux, tout le monde voulait prendre des photos avec moi. C’est génial, et peut-être que dans 5 ou 10 ans, le basket sera le sport numéro 1 en Russie. »