[Preview 2012/13] Numéro 25 – New Orleans Hornets

A partir du 3 septembre et jusqu’au début de la présaison, Basket USA vous propose ses previews pour la saison régulière. Cette année, nous avons décidé d’effectuer un compte à rebours, de la 30e à la 1ère place.

On remonte tout doucement vers les prétendants aux playoffs, ou en tout cas, les possibles équipes surprises : les Hornets. Et pourquoi pas ?

D’abord, précisons que, malgré les multiples rumeurs de déplacement, les Hornets n’iront nulle part. Tom Benson est le nouveau propriétaire de la franchise, et son investissement signifie que la plus française des villes américaines possèdera encore pour longtemps une franchise NBA. De quoi se réjouir et fanfaronner à Bourbon Street !

Avec une cuvée de draft des plus réussies (Anthony Davis, Austin Rivers, Darius Miller), les Hornets veulent repartir du bon pied. Le transfert de Chris Paul, figure de proue de la franchise pendant 6 ans, a demandé du temps à être digéré. Mais avec la resignature d’Eric Gordon et l’arrivée de Ryan Anderson en provenance de Floride, les frelons n’ont plus le bourdon, il est grand temps de butiner !

ETATS DES LIEUX

L’exercice 2011-12 avait effectivement été un long chemin de croix pour les Hornets. Débuté sur le départ de leur leader charismatique Chris Paul (et après d’âpres échanges avec les instances de la NBA – cf. l’épisode du transfert avorté aux Lakers), les défaites ont été le lot quotidien des joueurs de Monty Williams qui a néanmoins été prolongé pour un bail de 4 ans en Louisiane.

Après avoir mangé son pain noir la saison passée, Williams dispose désormais d’une base solide de travail. Un axe fort entre pivot et arrière (Davis et Gordon) se dessine déjà et les recrues estivales fournissent un secteur intérieur très intéressant par sa complémentarité (Anderson, Lopez, Warrick, Davis). Et puis, il ne faudrait pas oublier le petit Austin Rivers qui rejoint papa dans le grand bain. Sera-t-il le meneur choisi pour débuter ou passera-t-il définitivement au poste d’arrière ?

ARRIVÉES

Austin Rivers, Anthony Davis, Ryan Anderson (Magic), Robin Lopez et Hakim Warrick (Suns)

DÉPARTS

Trevor Ariza et Emeka Okafor (Wizards), Rashard Lewis (Heat), Gustavo Ayon (Magic), Jarrett Jack (Warriors), Chris Kaman (Mavs), Marco Belinelli (Bulls)

LE JOUEUR A SUIVRE

Anthony Davis

Who else ? Joueur de l’année et champion à la fac l’an passé, fraîchement couvert d’or olympique, le dernier numéro 1 de la draft a trusté le haut du pavé tout l’été. Promis à un rôle de bout de banc avec Team USA, il a effectivement pas mal ciré mais il a également offert de très bonnes minutes, claquant le alley oop à foison en attaque, et contrant un four de tirs en défenses.

Et c’est sur le reste de sa palette que les spécialistes fantasment déjà. Avec sa croissance tardive, Davis a d’abord commencé le basket à l’arrière avant de se planter dans la peinture avec ses 7 pieds de hauteur. Son sens de la passe, ses capacités à relancer après rebonds défensifs, voire ses mouvements offensifs face au panier : tout cela est encore secret confidentiel. En tout état de cause, celui qui calque son jeu sur un certain Kevin Durant s’apprête à vivre une grande saison !

Les Hornets ont d’ores et déjà beaucoup misé sur le jeune intérieur en dégageant notamment Okafor et Kaman. Son envergure et sa défense seront son fond de commerce et son association avec l’ailier fort shooteur Ryan Anderson (comme celle avec Lopez, du point de vue défensif) sera intéressante à voir. Déjà considéré comme le favori au titre de meilleur débutant, Davis va-t-il poursuivre sa collecte incroyable  de trophées?

LE CINQ PROBABLE

Austin Rivers – Eric Gordon – Al Farouq Aminu – Ryan Anderson – Anthony Davis

LE BANC

Xavier Henry, Robin Lopez, Roger Mason Jr., Darius Miller, Brian Roberts, Jason Smith, Lance Thomas, Greivis Vasquez, Hakim Warrick.

MASSE SALARIALE

58 millions de dollars (22e sur 30)

OBJECTIF

Après un tumulte incessant depuis Katrina, le ciel s’est finalement découvert en Louisiane et la franchise peut désormais envisager l’avenir avec sérénité. Monty Williams est un coach qui sait instiller un esprit d’équipe à ses ouailles, comme l’a prouvé la saison passée pourrie par les blessures multiples (Gordon, Kaman, Okafor). Il sait qu’il dispose de temps pour développer son équipe et avec un possible All Star dans ses rangs (Gordon) et le probable rookie de l’année (Davis), il peut poser de très solides jalons pour le futur. Le seul hic vient du poste de meneur où ni Vasquez, ni Rivers n’offrent d’assurance en termes de gestion de la balle.

PRONOSTIC

4ème de la SouthWest division – 13ème de la conférence Ouest