Absent des parquets NBA depuis trois ans, Gerald Green a fait un retour remarqué l’an dernier du côté de New Jersey (12.9 pts et 3.5 rbds en 25.2 min).
Ce n’était pourtant pas gagné et après 3 ans passés entre la Chine, la Russie et plus récemment la D-League, même lui commençait à douter.
« Je n’ai pas grandi en rêvant de jouer en Russie, » confie le natif de Houston au Indystar. « Quand j’étais là-bas, je me répétais sans cesse : si quelqu’un m’offre, un jour, une seconde chance, je serai prêt. Mais je ne pensais pas que ça se passerait aussi bien. Et je pense que personne ne s’y attendait. »
En effet, en à peine 30 matches, Green est parvenu à séduire de nombreuses franchises alors que toutes, sans exception, lui avaient fermé la porte au nez il y a trois ans de cela.
« Je ne pensais pas obtenir une seconde chance »
Du coup, inutile de préciser ce qu’il a ressenti lorsqu’Indiana l’a contacté au début de l’été pour lui offrir un contrat de plus de 10 millions sur trois ans.
« Je ne pensais pas obtenir un jour une seconde chance. Je suis simplement heureux de revenir là où tout a commencer. »
Car Green n’a simplement pas l’intention de s’arrêter là. Son premier objectif était de revenir, c’est désormais chose faite. Maintenant, il veut gagner avec les Pacers.
« Nous sommes une équipe jeune et nous avons tous le même but. Dès à présent, le but c’est de gagner et faire partie de quelque chose de grand. »
Le vainqueur du concours de dunk 2007 a de l’ambition mais aussi la confiance de son club puisqu’il sera la première rotation extérieure derrière Paul George et Danny Granger.