Préparation JO de Londres : la France confirme sans trop forcer

Deuxième match en deux soirs, et il y en aura un autre demain soir à Toulouse contre la Côte d’Ivoire de Solo Diabaté et Pape-Philippe Amagou, c’est un rythme NBA que les Bleus suivent en ce moment. Mais avec un second succès de rang contre une faible équipe italienne (76-62), la troupe de Collet continue de glaner les enseignements sur son caractère.

C’est le troisième quart temps qu’il ne fallait surtout pas manquer dans ce match inégal en termes d’intensité. La France a produit son effort au retour des vestiaires, infligeant un 11-3 d’entrée et un 27-14 sur la période pour l’emporter tranquillement avec De Colo, Diaw et Gélabale en soutiers (tous à 10 points ou plus).

Même scénario que la veille

35-32 c’était hier, aujourd’hui, c’est 32-32 à la mi-temps. Même constat que la veille, les Bleus n’impressionnent pas. Ils pataugent même par instants dans leur jeu offensif. En témoignent les 9 balles perdues par la troupe de Collet qui a pris deux temps morts coup sur coup en fin de second quart. Bref, ce n’est pas encore la joie mais il y a quand même du positif.

Boris Diaw, d’abord, est bien le pilier de l’équipe. Il est le seul point d’ancrage en ce début de match bafouillé. Kévin Séraphin qui avait été efficace hier est en gros déficit ce soir en ratant tout ce qu’il tente en premier quart (0/3). Résultat, l’Italie mène 19-14 après 10 minutes. Moraschini se régale ; le joueur de Bologne pointe à 13 points à la pause.

Des Bleus un peu longs à l’allumage

Le second quart est déjà plus réussi avec Gélabale qui part au dunk sur un caviar de Boris Diaw. Les Bleus prennent enfin l’avantage dans le match à 23-21. Mais la bataille aux rebonds qui avait été remportée aisément la veille (36 à 20) est plus contestée (13-13 dont 7 rebonds offensifs pour l’Italie). Et comme les shooteurs français sont toujours aux abonnés absents (5/24 à trois points sur les deux matchs), la France peine encore (32-32).

Heureusement, la pause, et le discours de Collet, ont fait du bien. Et comme on s’y attendait, les Bleus fournissent leur effort au retour des vestiaires en passant un 11-3 qui permet de faire l’écart (45-35). Le capitaine Président Diaw rameute ses ouailles : « On est l’équipe de France, on ne perd pas nos duels un contre un, c’est qui nous sommes ! ».

27-14 en 3^ème quart : c’est plus conforme

Le message fait mouche avec la France qui passe un 27-14 sur la troisième période. La première action de la mi-temps est symbolique d’un nouvel effort avec un renversement de jeu qui voit Babac délivrer le caviar pour le dunk de Séraphin. En face, l’Italie pioche en ne marquant plus pendant 3 minutes.

Après une action and one conclue par Ludo Vaty (sur une nouvelle passe de Diaw qui est à 11 points, 5 rebonds, 5 passes) et deux bombes à trois points de Tchicamboud et Causeur, les Bleus ont repris leurs standards (59-46). L’ancien choletais et néo-basque réalise un passage ultra propre avec 8 points en 12 minutes (64-46).

En roue libre

La France déroule ensuite avec Gélabale (10 points et 5 rebonds) et Séraphin (11 points) qui terminent le travail en beauté. Le Wizard a même failli passer le dunk de cette prépa en décollant de très loin, un peu trop car le ballon ricoche sur le cercle. Piétrus récolte lui une antisportive vraiment dispensable alors que ses Bleus sont en contrôle (68-51).

Les italiens shootent beaucoup à trois points en désespoir de cause (5/24) avec Polonara, D’Ercole ou encore Chiessa (12 points mais à 3/7) mais la différence de niveau est nette. Avec un apport moindre de l’intérieur, la France s’impose 76-62 tout de même grâce à une belle partition des cadres De Colo (13 points et 5 rebonds) et Diaw (voire Gélabale).

Le programme complet de la préparation

Mercredi 27 juin à 19h, à Pau
France – Italie (74-54)

Jeudi 28 juin à 19h, à Boulazac
France – Italie (76-62)

Vendredi 29 juin, à 20h30, à Toulouse
France – Côte d’Ivoire

Samedi 7 juillet à 18h, à Orléans
France – Grande Bretagne

Mardi 10 juillet, à Madrid
France – Espagne

Jeudi 12 juillet à 20h30, à Gravelines
France – Belgique

Vendredi 13 juillet à 20h30, à Liévin
France – Biélorussie

Dimanche 15 juillet à 14h30, à Bercy
France – Espagne

Samedi 21 juillet à 19h30, à Strasbourg
France – Brésil

Dimanche 22 juillet à 19h30, à Strasbourg
France – Australie