A Miami, la vérité d’un jour aux lancers n’est pas celle du lendemain. Maladroit durant les trois premières séries des playoffs (72%), le Heat a rectifié le tir (si l’on peut dire…) sur les trois premiers matches de la finale (86%).
Le Game 3 constitue la parfaite illustration de cette adresse retrouvée et salvatrice.
En mettant 22 de ses 24 lancers en seconde période, Miami a su empêcher le Thunder de lui reprendre l’avantage du terrain. Dans le 3e quart-temps, quand OKC a repris l’avantage les 13 lancers rentrés se sont avérés décisifs pour couper les ailes de KD et sa bande. Sur le seulement 12e « 3+1 » de l’histoire, signé Derek Fisher évidemment, Miami s’est retrouvé à dix longueurs du Thunder. Le Heat était sorti de son plan de jeu et ne rentrait plus un shoot.
Sans les lancers, OKC serait sûrement en tête 2-1 aujourd’hui et non derrière. Et que dire du 9/10 réalisé dans le dernier quart-temps, où le Heat, à l’image de Bosh, a affiché sur la ligne de réparation un sang froid contrastant avec la nervosité de son adversaire.
« On a déjà connu ce genre de situation« , assure Erik Spoelstra, conscient de l’importance du facteur lancers dans le succès aux forceps de ses joueurs
Scott Brooks va devoir trouver une solution avant le Game 4, car a priori il ne peut plus espérer une faillite bienvenue du Heat sur la ligne des lancers.