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Craig Sager, le journalisme en souliers croco

Il incarne le bon goût à l’américaine, le journalisme sportif en souliers croco. Il est la caution mode de la chaîne TNT depuis maintenant 17 saisons. Mais derrières les fanfreluches et la gaudriole se cache un personnage au parcours très intéressant. Avant de devenir le sideline reporter le plus connu de l’Histoire (il a son propre personnage dans des jeux vidéos), Craig Sager a aussi été joueur et en a vu des vertes et des pas mûres.

Comme ce jour de finale de conférence contre West Aurora alors que le jeune Craig est encore au lycée. Sa mère serait carrément descendue des tribunes pour invectiver les arbitres qui n’étaient pas objectifs à son goût. Ou comme cet autre jour si particulier où, alors que « Sage’s » s’essaye au football américain pour rentrer dans l’équipe de Northwestern, il se prend coup sur coup deux tampons qui lui font perdre connaissance.

Successivement Willie The Wildcat, mascotte à la fac, homme météo encensé à Tampa en Floride, commentateur de curling aux JO d’Albertville, Craig Sager a connu une carrière bien remplie. Rencontre de prestige.

Vous avez commenté du football, du baseball, du football américain, et même du ski nordique et du curling pendant les JO d’Albertville en 1992, pourquoi avez-vous choisi de faire carrière dans le basket ?

On couvre tous les sports sur le groupe TNT mais quand j’étais plus jeune, j’ai joué au basket au lycée [Batavia High School dans l’Illinois] avec d’excellents joueurs, dont Dan Issel qui a fréquenté ensuite l’Université de Kentucky où il est encore le meilleur scoreur de l’histoire et figure maintenant au Hall of Fame [coach et joueur légendaire en NBA, à Denver notamment, ndlr]. On avait plusieurs bonnes équipes à l’époque [56 victoires de suite dans leur conférence notamment, ndlr]. Quand est arrivé le moment d’aller à l’université, je n’ai pas obtenu de bourses sportives alors je suis allé à Northwestern pour continuer à jouer au basket. J’ai joué ensuite en semi-pro après avoir fini mes études, dans différentes ligues. J’ai toujours aimé ce sport. Et même si je n’étais pas suffisamment bon pour jouer en NBA, j’ai toujours la passion pour le jeu.

Peut-on savoir à quel poste vous jouiez ?

En fait, au lycée, j’étais le plus petit joueur de l’équipe, donc je jouais meneur. Mais à Northwestern, j’avais pas mal grandi et donc je jouais plutôt à l’aile.

J’ai lu que vous aviez aussi été la mascotte à votre époque universitaire, Willie The Wildcat, est-ce que c’est vrai ?

C’était lors de ma première année à la fac, je jouais derrière Rick Sund qui est actuellement le General Manager d’Atlanta. Il s’est blessé au genou donc j’ai du jouer beaucoup cette saison là mais durant ma seconde année, les bourses sportives ont été coupées et comme je voulais rester avec l’équipe, je suis devenu la mascotte. Si maintenant, les jeunes font une année et s’en vont [en NBA], j’ai moi aussi en mon temps fait une année mais au lieu de partir, je suis devenu la mascotte.

Vous êtes connu et reconnu pour votre garde-robe excentrique et colorée, est-ce que vous pouvez nous dire quand tout cela a commencé ?

J’ai commencé à la radio et je voulais travailler à la télé mais je n’avais rien qui me différencie vraiment des autres. Donc je suis allé dans un Goodwill [magasin de fripes, Emmaüs à la sauce US, ndlr] et j’ai trouvé ce costume bleu, jaune et blanc. Je l’ai acheté et je l’ai mis pour mon entretien en tant que présentateur de la météo à Tampa. J’ai mémorisé tout le texte et j’ai eu le job mais ils m’ont dit que je ne pouvais plus porter ce costard parce que la caméra ne pouvait pas encaisser ce contraste. Je leur ai dit que c’est ce que je voulais porter. J’aime les couleurs vives [il me montre sa veste orange derrière lui et se marre]. Et puis avec la technologie, tout s’est arrangé pour moi.

De votre longue carrière, est-ce que vous avez un souvenir particulier ?

J’aime à penser qu’il est toujours à venir. Je n’aime pas trop regarder en arrière donc je préfère dire que je ne l’ai pas encore vécu mais les gens, particulièrement ceux qui suivent le baseball, me rappellent souvent l’histoire de Hank Aron qui a battu le record de homerun de Babe Ruth à 715, c’était le 8 avril 1974. J’étais fraichement sorti de l’école, je travaillais pour une station de radio et j’étais le premier pour aller l’interviewer [visiblement avec une veste blanche déjà remarquable]. C’était à la Une de tous les médias. Donc, je n’aimerais pas penser que ma carrière a touché à son sommet quand je n’avais que 23 ans. Mais c’est ce dont les gens se souviennent le plus.

Est-ce que vous développez des relations d’amitié avec certains joueurs ou coaches ?

Oui, pour exemple, j’ai ouvert des restaurants avec Doc Rivers, le coach des Boston Celtics et Randy Wittman, le coach des Washington Wizards [plus John Battle, Scott Hastings qui ont également joué à Atlanta en 1987, ndlr]. Ce sont des bars restaurants qui s’appellent Jack & Jill et cette année on a célébré notre 21ème anniversaire.

Propos recueillis à OKC

Best-of avec Phil Jackson

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