C’est le soutier de l’équipe. Dans tous les sens du terme, c’est lui l’ancien du club, présent depuis le déménagement en provenance de Seattle et toujours opérationnel pour les basses tâches.
Spécialiste du passage en force provoqué mais également vétéran aguerri aux joutes NBA, ce bon Nick Collison a tout connu dans la ligue, d’où cette sagesse dans la voix. Derrière son jeu de bûcheron se cache un garçon hyper sympa.
Votre trio intérieur avec Perkins et Ibaka a fait très mal à San Antonio, comment avez-vous réussi à prendre le contrôle de la sorte ?
On a réussi à trouver des paniers faciles, et je pense que ça a aidé l’équipe à retrouver confiance. Le plus important c’est de faire les passes dans le bon rythme de sorte que tous les gars, même ceux qui n’étaient pas forcément en confiance, trouvent des positions de tirs à eux.
Pour la seconde fois consécutive, vous avez battu les Spurs en les surprenant dans la distribution de vos points notamment, comment expliques-tu cela ?
Bien sûr, on commence toujours un match avec un plan de jeu et en essayant de s’y tenir pour que l’adversaire vienne nous battre sur ces points faibles. Ça a bien marché pour nous mais je pense que l’on est une bien meilleure équipe quand on fait circuler la balle.
22/25 aux tirs pour les trois intérieurs, comment expliques-tu que vous ayez eu autant de réussite. Est-ce que la défense des Spurs vous a laissés libres car elle était trop concentrée sur Kevin ?
Oui, c’est ce que j’essayais de dire plus tôt. En regardant les vidéos des matchs 1 et 2, on s’est rendu compte que Russell ou Kevin était entouré de 3 voire 4 joueurs lorsqu’ils pénétraient. Donc on se devait de s’adapter et faire le bon choix en attaque. On se nourrit d’eux en attaque et on a trouvé de super tirs et on a été capables de remporter la mise.
Vous avez cependant délibérément laissé le ballon dans les mains de Kevin pour finir le match…
Oui, on essaye toujours d’opérer dans cet ordre, mais ce soir, le point positif, c’est que l’on a réussi à lui donner le ballon dans des situations confortables où il pouvait attaquer comme il le voulait. Par le passé, on avait eu des difficultés à lui donner le ballon dans de bonnes conditions et aux bons endroits. C’est très encourageant pour notre équipe car tout le monde prend peu à peu conscience qu’il est hyper important de bien placer les écrans, de couper au bon moment ou de faire la passe au bon moment. C’est un progrès dans le bon sens pour nous.
Qu’est-ce que Kevin a fait différemment pour finir si fort ?
Je pense qu’il a été plus physique, qu’il a été capable de faire la différence avec son adversaire direct pour avoir le ballon entre les mains. C’est tout ce qui doit se faire avant le shoot que l’on a fait mieux que d’habitude et ça fait une grosse différence comme on a pu le constater.
Que penses-tu de la grosse performance de Serge Ibaka ?
Il est très talentueux, c’est un bon shooteur. Il a tiré avec confiance, mais encore une fois ça revient à ce que je disais, c’est notre jeu de passes et notre jeu en mouvement qui lui a permis de briller.
Vous êtes maintenant à 2-2 dans la série, vous devez vous sentir un peu mieux qu’il y a quatre jours ?
C’est clair. On devait gagner ces deux matchs. Maintenant, le plus dur reste encore à faire. On va garder le positif de ces deux victoires et on va aller à San Antonio pour jouer mieux. Je crois me souvenir qu’ils avaient mis 50 points dans la peinture, et ils avaient été aussi bons à trois points, donc on va essayer de garder notre intensité défensive pour tenter un truc là-bas.
Propos recueillis à OKC