Il y a une semaine, Miami était mené 2-1 et Dwyane Wade avait été transparent dans le Game 3. Aujourd’hui, Miami est en finale de conférence et Wade est redevenu Flash.
Les Pacers ont imposé un défi physique et mental jamais vu face aux Heat. Jamais, les joueurs de Miami n’avait été autant bousculés, autant bougés, autant provoqués. Et en l’absence de Chris Bosh, cela aurait pu être fatal.
Mais au contraire, le Heat a rebondi et produit trois matches de haut niveau. Trois matches nécessaires, et qui viennent confirmer la force mentale de ce groupe. L’équipe de Miami pouvait sortir de cette série affaiblie ou avec certaines incertitudes, elle en ressort grandie.
« En saison régulière, on a fait quelques bons matches, mais je ne crois pas qu’on ait déjà eu 3 matches de suite comme ceux en playoffs. Avec Chris Bosh blessé, on devait élever notre niveau de jeu » explique Wade à Yahoo Sport!
Frank Vogel, le coach des Pacers, se pose la même question que Wade. Il va même plus loin en pensant que personne ne peut battre le Heat.
« Depuis le match 3, ils ont joué à un tel niveau. Je ne sais pas si une équipe pourra les battre. Bosh est un joueur incroyable, mais comme il est sur le flanc, cela veut dire plus de ballons pour Wade et James. Ce n’est pas forcement un avantage. »
Le Heat en sort grandi
Indiana a donc été un défi inédit pour Miami avec un fort jeu intérieur et d’incessantes provocations. Loin d’être impressionnée par Miami, l’équipe de Larry Bird était le meilleur adversaire possible pour les champions de l’Est en titre. Un sparring partner de qualité avant d’affronter Philadelphia ou Boston.
Malheureusement pour les Pacers, le talent de James et de Wade combiné était de trop. Le Heat n’a pas régressé dans cette série, il n’est pas reparti avec des principes de jeu en isolation à tout va. Il a simplement utilisé ses meilleures armes pour compenser les absences de Chris Bosh, puis d’Udonis Haslem.
Au final, pourquoi leur reprocher d’avoir utilisé au mieux le talent immense de ses deux meilleurs joueurs ?