La NBA épargnée par la crise économique ?

celtics tickets Au début de la saison, devant les premiers symptômes d’une crise économique de grande ampleur, David Stern avait tenu à rassurer les investisseurs.

La moitié des équipes NBA était bénéficiaire et, malgré la récession, les audiences seraient stables puisque « la télévision, comme solution à moindre coût », serait épargnée.

Quelques mois plus tard, les signes semblent lui donner raison, du moins si l’on en croit les articles rassurants publiés dans SportingNews ou le SportsBusiness Journal.

Les salles semblaient pourtant bien se vider et les offres hard-discount se multiplier. Durant certains matchs, des publicités vous promettaient des places lors de l’achat d’une pizza familiale. New Jersey invitait les chômeurs à venir dans l’Izod Center et se proposait même de les aider à trouver un emploi.

Pourtant, d’après les derniers chiffres, la vente de billets se porte bien. L’an dernier, 10 équipes avaient vendu 10 000 abonnements à l’année, contre 11 cette année. D’autant que 7 franchises ont vendu 2 000 abonnements de plus que l’année passée. Sans surprise, New Orleans est l’équipe qui a la plus forte progression de ventes avec 38,6% d’augmentation pour 16 976 fans assidus. A l’inverse, Sacremento enregistre une chute de 11,6% et n’attire plus que 12 277 irréductibles quand l’ARCO Arena gardait la réputation d’être l’une des salles les plus chaudes et fidèles de la Ligue. Globalement, l’affluence moyenne est en hausse de 0,9% avec 17 244 fans à chaque match.

Chris Granger, vice-président du marketing des équipes et des opérations financières de la NBA, avoue ainsi :

« Malgré le marasme économique, les revenus sont stables ou en hausse dans quasiment tous les domaines et les revenus sponsoring des équipes sont en hausse de 5%. »

Résultat de l’activité des « groupes de vente » et de « l’effort de création fait avec les équipes pour partager les idées et trouver ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. » Même son de cloche du côté des chaines du câble dont les audiences basket sont en hausse de 12% et les revenus publicitaires, en baisse partout ailleurs, sont stables.

« Une satisfaction dans l’économie actuelle » pour Kyle Sherman, vice-président du département publicité de la chaîne FSN.

Les Cavaliers, déjà forts de leurs excellents résultats sportifs, peuvent également se vanter de posséder la meilleure audience câblée de la Ligue et de devancer sur ce terrain les San Antonio Spurs, deuxième.

Bien que dans des marchés moins puissants que ceux de Los Angeles ou New York, les Cavs sont, selon leur président Len Komoroski, dans une zone de « 15 millions de personnes qui sont des fans. »

Des perspectives économiques qui rassurent David Stern.