On ne sait pas si Dwight Howard, contraint de rester dans un lit du côté de Los Angeles, a regardé le match, mais il peut être fier de ses coéquipiers.
Sans lui, le Magic retrouve ses vertus défensives, et réussit l’exploit de la soirée en s’imposant 81-77 dans la salle des Pacers. Bravo aux arbitres d’avoir sifflé le marcher sur Danny Granger qui tentait de prendre un tir à 3-points égalisateur.
Bravo aussi aux vieux grognards que sont Jameer Nelson et Jason Richardson, auteurs chacun de 17 points, dont les tirs décisifs dans le money time. Dans un match serré de bout en bout, Indiana pensait avoir fait le plus dur en prenant 7 points d’avance à 4 minutes de la fin (77-70).
Sauf que les hommes de Frank Vogel ne vont plus inscrire le moindre point du match, tandis que le Magic va leur infliger un 11-0. Tour à tour, Danny Granger, Paul George et David West vont manquer la cible. La plupart du temps par précipitation.
En face, le Magic va réussir les stops nécessaires, et les arbitres siffleront ce marcher à Granger, qui piétine à 10 secondes de la fin, trop impatient de prendre ce 3-points qui pouvait lui permettre d’égaliser.
Côté Orlando, on a aussi apprécié le gros match de Glen Davis, auteur de 16 pts et 13 rbds. Un « Big Baby » dynamique, mais aussi culotté. Le « Big Baby » qu’on voyait à Boston à la même époque de l’année.
A l’arrivée, Orlando s’impose, et récupère d’entrée l’avantage du terrain. Ce qui permet à Stan Van Gundy de conclure par un bon mot.
« Avant le match, j’ai vu que les personnes les plus optimistes pronostiquaient une victoire d’Indiana 4 à 1 dans cette série. On leur donne raison pour l’instant. »
https://youtu.be/nloEAKqvAuc
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