Ses 40 points face aux Phoenix Suns montrent toute l’évolution de James Harden, qui devient une menace offensive de premier plan pour sa troisième année.
Lorsqu’il a été drafté, l’arrière était comparé à Manu Ginobili. Et en le regardant soir après soir dans ses attitudes, ses déplacements ou encore ses prises d’intervalle, nous ne pouvons que faire le lien entre les deux.
Une palette offensive remarquablement similaire
Gauchers, toujours dans l’esquive et la feinte, les deux sixièmes hommes de luxe évoluent d’ailleurs dans des domaines équivalents, avec une palette offensive large. Ainsi, James Harden joue 32,6% de ses actions sur pick-and-roll (291 sur 893). Manu Ginobili ? 29% de ses actions (101 sur 348 attaques).
James Harden est aussi utilisé à 16% en catch-and-shoot (143 actions) alors que c’est 21% pour Manu Ginobili (73 actions). Les deux joueurs aiment aussi mener les contre-attaques puisque l’Argentin shoote 14,7% de ses tirs sur jeu rapide (51 tirs) alors que c’est 18,3% pour son homologue du Thunder (163 tirs).
Jeu en isolation, tirs après écran ou après une coupe vers le cercle… Là encore, les chiffres se superposent, même si le joueur des San Antonio Spurs est un peu plus adroit en général (51,6% à 133/258 contre 48,5% à 297/612).
Sur pick-and-roll, deux versions quasiment identiques
Qu’est-ce que cela signifie ? Que Manu Ginobili et James Harden ont deux jeux très similaires et qu’ils sont utilisés de la même façon. Et puis dans leurs déplacements, dans leur manière d’attaquer le cercle et d’utiliser « l’euro step », ils sont quasiment superposables. La preuve avec un montage maison.