Les Bulls atomisent un Magic limité à 59 points !

La 100ème victoire de Tom Thibodeau ne souffre d’aucune contestation. Toujours privés de Derrick Rose et Rip Hamilton, les Bulls continuent de dominer la ligue.

Auteur d’une prestation défensive de premier choix, Chicago a comme toujours appuyé là où ça fait mal pour les adversaires, le rebond. Dominé dans tous les secteurs, Orlando n’a rien pu faire contre le rouleau compresseur des taureaux (85-59). Une humiliation subie dans sa salle !

Lucas prend feu d’entrée

Après un début de match décousu, avec beaucoup d’envie, d’énergie, de rythme mais aussi d’imprécision et de ballons perdus, le jeu commence à devenir plus intéressant. Chicago maîtrise, avec de l’adresse mais c’est véritablement John Lucas III qui permet aux Bulls de prendre le large.

En sortie de banc et sans rien demander à personne, Lucas refait le même coup que face à Miami mercredi dernier. Il prend feu derrière la ligne à 3 pts. Il en enchaîne 3 consécutifs en 51 secondes ! Chicago est devant après un 10-0 (22-14). Orlando a donc vu un écart se créer en moins d’une minute, sans pouvoir réagir.

Une circulation de balle quasi parfaite

Le contraste entre les deux équipes est saisissant. Orlando ne joue pas en mouvement, ne trouve pas Dwight Howard et dribble trop, en conséquence les shoots ne rentrent pas. Au contraire des Bulls qui font circuler le ballon à merveille. Et eux, ne ratent pas les shoots ouverts (36-24). Carlos Boozer est très bon et on ne remarque même pas que les Bulls jouent sans le MVP de la saison dernière !

Quelques shoots à 3-pts et des oublis au niveau des aides défensifs de la part des Bulls permettent à Orlando de rester dans le match. Mais les Bulls sont vraiment trop forts en défense, notamment dans l’attitude. Ils ne laissent pas Orlando respirer (48-33).

« C’est le langage corporel des Bulls qui dit à Orlando : ‘vous n’allez pas marquer’ » explique Chris Webber à la mi-temps au micro de TNT

Boozer dominant

La mi-temps a quelque peu coupé les jambes des Bulls offensivement. Moins fluide, plus hésitant, Chicago cafouille et Orlando revient à  -8 (51-43). Mais Boozer est toujours aussi fort, aux points, avec ses shoots à mi-distance, ou aux rebonds.

Sous son impulsion et avec le constat qu’Orlando ne peut pas faire une série pour revenir dans le match, les Bulls recreusent un écart (60-48). Mais ce troisième quart temps ne fut pas un régal et seuls Boozer et Howard ont proposé des choses en attaque.

La fin de match sera anecdotique puisque les Bulls vont prendre plus de 25 pts d’écart (83-57). Même sans la traction arrière normalement titulaire, ils sont plus forts, plus solides, plus cohérent dans leur jeu que le Magic.

Ils s’imposent donc tranquillement (85-59) dans un match bien maîtrisé. Toujours avec ce style aussi spécial. Comme une impression de domination silencieuse. Pas spectaculaire ni flashy mais terriblement efficace.

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