Ceux qui font le Mondial : Denis, voyagiste pour journalistes

Durant toute la durée de la compétition, Basket USA vous propose chaque jour le portrait d’une personne impliquée de près ou de loin dans l’organisation du Championnat du Monde.
De la mascotte au speaker en passant par les bénévoles, ils sont tous indispensables au Mondial. Cette série de portraits leur est dédié.

Denis, voyagiste pour journalistes

Jeudi 26 août, 18h30 à Izmir. Denis a du mal à y croire. Les journalistes français dont il assure les déplacements viennent d’arriver à leur hôtel et, déjà, des problèmes. Un photographe qui devait être en « single » se retrouve en chambre « double » avec un autre journaliste, tandis que deux autres reporters censés cohabiter dans la même chambre se sont rendus compte qu’ils devaient dormir dans le même lit. Scène malheureusement ordinaire pour Denis, dont la société propose depuis trois ans aux médias des voyages de presse clé en main.

« Les petits ennuis une fois sur place et le stress font partie du job, c’est comme ça », reconnaît-il un brin fataliste.

Pour les journalistes et la Fédération française de basket, la société de Denis est essentielle. Le voyage depuis Paris, la réservation des hôtels, les transferts sur place et même les quelques excursions touristiques, tout est pris en charge, le tout à un coût très compétitif.

« Pour obtenir des tarifs intéressants et trouver de bons hôtels qui remplissent tous nos critères, on s’y prend presque un an à l’avance. Il faut aller sur place en repérage, c’est beaucoup de travail. »

Et ça paie puisque Denis avoue que son business fonctionne beaucoup mieux que ce qu’il avait imaginé au départ. Pour autant, et même s’il voyage et qu’il a la chance d’assister à de nombreuses compétitions sportives, Denis refuse de parler de job de rêve.

« En 2010, j’ai quand même passé trois mois à l’étranger, donc ce n’est pas toujours évident pour la vie de famille. Sur place, c’est très intense, on ne dort pas beaucoup. Et puis quand je rentre, je n’ai pas de récup’, je dois être au bureau dès le lendemain. »

Mais en attendant, Izmir et Istanbul sont au programme. Les problèmes de chambres d’hôtel ont été réglés et aucun autre souci n’est à signaler. Du moins pour l’instant.