Ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces, et ce n’est pas à l’un des meilleurs entraîneurs de la ligue que l’on fera prendre des vessies pour des lanternes.
En l’occurrence, Gregg Popovich ne se voile pas la face. Les Spurs 2008/09 n’avaient pas les moyens de se mêler à la lutte pour le titre.
Il faut être honnête. Même au complet, nous n’aurions pas battu les Lakers la saison dernière.
Mais l’intersaison a été fructueuse (arrivées de Richard Jefferson, Antonio McDyess et du prometteur DeJuan Blair) et forcément San Antonio semble mieux armé pour défier les Lakers.
Je ne dirais pas que nous avons la meilleure équipe. En revanche, on est clairement de retour aux côtés des meilleurs.
Pour tenter de remporter un cinquième titre, San Antonio a fait exploser sa masse salariale. Les Spurs devront payer environ 10 millions de dollars de luxury tax. C’est énorme mais Popovich estime que c’est le seul moyen pour rester compétitif.
Bien sûr que c’est possible de jouer le titre sans payer la luxury tax. En théorie, c’est possible. Seulement, dans les faits, les joueurs talentueux sont tellement dispersés à travers la ligue que c’est impossible aujourd’hui de conquérir le titre sans dépasser le salary cap.
Une manière de dire que les Spurs sont disposés à casser leur tirelire en 2010 pour recruter l’un des super free agents disponibles.