Comment Rick Adelman a redonné le sourire aux Wolves

Ses Wolves talonnent les Blazers pour le dernier strapontin des playoffs, et c’est avant tout son mérite.

Candidat pour le trophée de Coach Of the Year, le coach aux 963 succès en carrière a replacé Minnesota sur la carte des franchises à plus de 50% de victoires. Avant la joute face aux Lakers, au lendemain de la leçon infligée aux Clippers, soûlés des coups de butoir du duo William-Beasley, l’ex-gourou des Kings a rappelé les clefs du renouveau de Twin Cities.

« Quand je suis arrivé, l’audit a été rapide : défensivement l’équipe était dernière dans beaucoup de catégories, nous voulions vraiment que les joueurs prennent conscience de ça et qu’ils comprennent pourquoi. Même aussi court a-t-il été, le training camp nous a permis de travailler ça. Les gars ont compris qu’ils ne seraient pas bons tous les soirs et que seule de la constance défensive peut les sauver. Il ont vite compris, quand tu es 30^e dans beaucoup de catégories, tu n’as pas d’argument pour te défendre. L’évidence était là et mon staff a fait un super boulot pour que ça soit une priorité de chaque instant, et que ça le reste. C’est un effort collectif, à part Darko on n’a aucun « stoppeur ». »

Autre point important, les pertes de balles.

« L’autre changement nécessaire c’était les balles perdues. Il fallait redonner de la valeur à la balle et à chaque possession. Il a fallu du temps car en début de saison on en perdait encore beaucoup trop. Mais ça va mieux depuis peu. Hormis nos trois meneurs, on n’a pas de playmaker, quand on a commencé à leur mettre le ballon dans les main et diriger le jeu on a commencé à gagner des matches. »

Sur ses point guards justement, le 10e coach de l’histoire de la franchise est plus explicite :

« JJ (Barea), j’aime son jeu en ce moment, il sait trouver les autres et ne force rien. Il drive bien et fixe à merveille. Il a compris ce qu’il fallait faire pour être efficace. Pour Ricky, certes il passe moins mais physiquement c’est plus dur et les défenses se sont aussi adaptées. Le coaches en face ont trouvé des astuces mais notre maladresse sur certains matches n’a pas aidé ses stats. »