Jamal Mashburn veut racheter les Hornets

La stat fait peur et en dit long sur les capacités intellectuelles ou l’entourage d’une majorité des joueurs NBA : 60% des ex-pensionnaires de la ligues sont ruinés dans les cinq années qui suivent leur retraite. Jamal Mashburn n’est pas de ces pathétiques gestionnaires.

L’ancien All Star a réussi sa reconversion, devenant un homme d’affaires avisé et richissime dans l’état du Kentucky, où il a lancé sa carrière avec les Wildcats.

Parti de la NBA avec 75 millions de dollars dans les valoches, Monster Mash a su faire fructifier ses gains après son court passage sur l’antenne d’ESPN comme consultant.

Avec 37 pizzerias Papa John, 30 restaurants Outback Steakhouses, deux concessions automobiles et une société d’immobilier, l’ex-membre des « Three J » des Mavs époque Kidd et Jackson a vite oublié la blessure au genou qui l’a obligé à mettre fin à sa carrière après une ultime saison (2003-2004) à 20,8 pts de moyenne.

« J’ai toujours voulu être un homme d’affaires. Quand j’étais petit dans le train et que je voyais des messieurs avec des attachés-cases, j’étais intrigué par ce qu’il y avait dedans. Ma fascination a commencé là. J’ai profité de mon talent au basket pour m’ouvrir des portes et me faire des relations. Je n’ai jamais été l’homme d’un coup, j’aime la continuité et laisser mon empreinte », assure Mashburn (39 ans) dans le China Daily.

Persuadé que la NBA lui a fourni les armes pour réussir son après carrière, l’ancien Frelon a désormais un rêve : être propriétaire des New Orleans Hornets. Il en a déjà parlé avec David Stern, à plusieurs reprises. Il est prêt à prendre la tête d’un groupe d’investisseurs. Il n’attend même que ça :

« Je peux beaucoup apporter à une franchise, pas seulement pour mes qualités de scouting mais aussi parce que le business, je connais ça. Que le premier All Star de ces Hornets soit de retour comme propriétaire, ça serait génial. »