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Le bilan du début de saison de nos Frenchies

Après deux semaines de NBA, il est temps de faire un point sur la situation de nos Frenchies. Certains (ou plutôt un) se promènent toujours sous les feux de la rampe, d’autres attendent un sourire d’approbation de leur coach et pour les autres, on peut parfois se demander si le valium fait partie de leur régime alimentaire. Nous laissons volontairement de côté Ian Mahinmi qui n’a pas encore débuté la saison et qui pourrait une nouvelle fois évoluer sous les couleurs des Toros d’Austin en NBDL.

Les excellentes surprises

  • Tony Parker : le numéro 9 des Spurs est-il seulement une surprise ? En effet, tous les observateurs s’accordaient à dire que le meneur des Spurs s’apprêtait à sortir sa plus grosse saison. Personne, en revanche, n’avait prévu que ce dernier planterait 55 points, une performance remarquable, même s’il s’agit des Timberwolves, quand on sait que ce score n’est ni plus ni moins que le record de points all-time pour un étranger.
    Un constat qui place Parker au panthéon des étrangers, au même titre que Nowitzki, Kukoc, Petrovic, Schrempf ou autres Sabonis. Qui aurait prévu qu’un français atteindrait ce niveau il y a seulement dix ans ? Malheureusement, une blessure à la cheville doit arrêter Parker pour un petit mois. Peut-être un mal pour un bien quand on sait que Parker n’avait finalement que très peu coupé cet été et qu’il devait sûrement être en sur-régime ces derniers temps. En espérant que les Spurs puissent se passer de lui et de Ginobili pendant ce laps de temps, rien n’est moins sûr…
    Les stats de Parker en 5 matches : 27,4 pts à 55,6%; 3 rbds et 5,8 assists en 33 minutes de jeu.
  • Mickaël Piétrus : Tous les doutes étaient permis à propos du cadet Piétrus. Ces trois dernières années, ces stats ne cessaient de décliner et son conflit avec les Warriors pouvaient laisser penser que MP était un brin capricieux. Cet été, Mike est devenu le deuxième français de l’histoire d’ Orlando (rappelez-vous l’histoire d’amour avortée entre Tariq Abdul-Wahad et Doc Rivers ) et il semblerait que l’air de la Floride soit propice aux bonnes performances de nos (ex ?) internationaux. Certes, Piétrus n’explose pas les compteurs mais il a atteint par deux fois la barre des 20 points, il défend toujours aussi ardemment et surtout, Orlando gagne.
    Au pays de Mickey, Mike a pour l’instant réglé la mire et réussi à être assez constant. Van Gundy compte sur lui et l’environnement composé de Dwight Howard et Turkoglu ne peut que le faire progresser. A lui de ne pas se reposer sur ses lauriers…
    Les stats de Mike Piétrus en 7 matchs: 12,9 pts à 50% et 3 rbds en 25 minutes.

Les déceptions

  • Boris Diaw : Que dire sur Bobo si ce n’est qu’en forme, Boris Diaw est probablement l’un des trois meilleurs ailiers européens. A l’inverse, trop lourd, Babac n’est plus qu’un créateur de jeu sur courant alternatif qui ne prend aucune responsabilité. Or, Diaw a toujours pu compter sur la confiance de Mike d’ Antoni sauf que ce dernier est aujourd’hui à Big Apple et n’ a pas emmené Boris dans son sillage. Boris stagne et Terry Porter n’aura pas autant de patience avec lui. Si le Français ne se bouge pas le (plutôt gros ) popotin, ses jours aux Suns seront comptés. Ah, qu’il semble loin le titre de MIP…
    Les stats de Boris Diaw en 8 matchs : 8,9 pts à 54%; 3,3 rbds, 2 assists et 1 contre en 24 minutes de jeu.
  • Johan Petro : Cela devait être son année, il a passé son été à travailler le foncier en compagnie d’un coach kamikaze, sa présaison laissait présager de bonnes évolutions et… rien.
    Petro ne progresse pas, et si on peut soupçonner le Oklahoma Thunder de ne pas être un bon environnement pour les jeunes, demandons-nous alors pourquoi Kevin Durant et Jeff Green ont obtenu les clés de la maison.
    Est-ce alors ces deux sophomores qui croquent tous les ballons ? Sans doute, mais cela n’empêche pas Robert Swift de produire autant que Petro avec deux fois moins de temps de jeu. Petro entame sa dernière année de contrat et s’il continue comme ça, l’été prochain, ce seront les summer-leagues qui décideront si oui ou non, Petro est un NBAer…
    Les stats de Petro en 7 matchs : 4,9 pts à 43%; 4,9 rbds en 19 minutes.
  • Joakim Noah : C’est peu dire que l’ancien MOP de Florida peut agaçer ou exciter mais sa désinvolture et ses écarts sont tout de même appréciables et cocasses dans un univers NBA de plus en plus aseptisé. Cependant, son excentrisme ne doit pas faire oublier que Chicago l’a drafté très haut, ce qui se remarque de moins en moins sur le terrain. Noah est clairement en régression, son temps de jeu est en baisse tout comme ses stats offensives. Chicago l’avait certes choisi pour sa défense mais cela ne suffit clairement pas. Son salut viendra t-il de Derrick Rose ? Le doute est permis, surtout si Noah ne se remet pas en question…
    Les stats de Joakim Noah en 8 matchs: 3,8 pts à 41%; 6 rbds et 1 contre en 18 minutes.

Les statut-quo

  • Ronny Turiaf : Ronny a t-il eu raison de prendre l’argent des Warriors plutôt que d’attendre une potentielle bague sous les couleurs des Lakers ? Cette question le tourmentera peut-être longtemps si sa saison continue comme elle a commencé : terne, sans éclat et sans temps de jeu. Son début de saison est si raté (hormis pour les contres) que Turiaf aurait pu se placer dans la catégorie des déceptions. Ronny a une carte à jouer dans le rôle de l’intérieur défenseur-passeur aux Warriors mais sa propension à prendre des fautes pourra lui coûter cher surtout s’il continue à griller les quelques tickets-shoots que daignent lui laisser les artificiers d’ Oakland. Tout n’est pas perdu pour Ronny mais si l’attaque en triangle (dans laquelle il excellait) remporte le titre en juin alors qu’il est devant la télé, il pourrait le regretter…
    Les stats de Ronny Turiaf en 8 matchs : 3,3 pts à 43,5%; 2,9 rbds et 2,2 contres en 18 minutes.
  • Yakhouba Diawara : Sa première année aux Nuggets laissait présager d’un bel avenir de rôle-player en NBA, sa deuxième année nous a fait peur tandis que ses matchs en équipe de France ont dévoilé au grand jour les lacunes offensives du Yak. A Miami, la situation ne change pas, Wade l’a surnommé « Little Artest » mais Erik Spoelstra en a fait son douzième voire treizième homme. Diawara jouera quand Miami aura besoin de défense ou quand l’ heure sera au garbage-time. Dans une équipe comme les Spurs, il aurait pu se muer en stoppeur pour faire la transition avec Bowen mais le Heat n’en est pas là et a pour l’instant besoin de liant dans son jeu, un facteur que ne peut pas apporter le Yak. Ses difficultés s’expliquent par le fait qu’ en Europe, Diawara était un 4 ou au pire, un 3 mais en NBA, son avenir passera par le poste d’arrière-shooteur mais il faudrait pour cela que le Yak ait un pourcentage un peu plus décent dans le périmètre…
    Les stats de Yakhouba Diawara en 5 matchs : 4,6 pts à 40%; 1,6 rbds en 14 minutes.

Nos rookies

  • Nicolas Batum : Grâce à la blessure de Martell Webster, Nicolas n’ira pas en D-League…en tout cas pour le moment. Malgré tout, le spectre de la ligue de développement s’éloigne définitivement à mesure que les Blazers avancent dans la saison, Batum semble avoir acquis la confiance de Nate McMillan qui le laisse se faire ses dents dans l’ombre du démon Rudy Fernandez. Tant que Batum défendra, il jouera et étant donné l’excellente réputation des Blazers en ce qui concerne les jeunes, l’ancien Manceau progressera et se verra confier des responsabilités offensives. Connaissant la rage qui anime le jeune frenchy, il ne les refusera pas. Prometteur donc…
    Les stats de Nicolas Batum en 7 matchs dont 4 titularisations : 5,4 pts à 45,5 %; 2,4 rbds et 1 interceptions en 17 minutes.
  • Alexis Ajinça : Les Bobcats laissent filtrer très peu d’informations sur Ajinça si ce n’est que son avenir à court-terme est en D-League. Ce n’est pas un drame dans la mesure où cela était prévu. On se demande seulement si Alexis n’aurait pas plus progressé en Pro A ou dans une écurie européenne. Patience donc pour Alexis mais à terme, on ne peut s’empêcher de penser qu’un tel cocktail de taille, d’explosivité, d’ agressivité et d’adresse extérieure fera un jour bonne figure en NBA surtout dans une équipe de Charlotte qui attend toujours l’intérieur pour faire souffler Emeka Okafor…
    Les stats d’ Alexis Ajinça en 5 matchs : 0,6 pts à 25%,  1 rbd en 3 minutes.

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