– Finalement, Oklahoma City n’aura pas attendu longtemps avant de connaître la première victoire de son histoire. A peine une semaine de compétition et le Thunder débloque son compteur avec un succès sur le fil (88-85) face aux T’Wolves.
Les hommes de P.J. Carlesimo peuvent remercier leur rookie Russell Westbrook (1m90, 19 ans). Sixième homme pour le moment, c’est lui dans le troisième quart-temps qui remet sa formation sur les bons rails en étant le moteur d’un 13-0. De 73-63 pour les coéquipiers d’Al Jefferson, le score passe à 76-73 pour le Thunder au début du money time.
En fin de match, c’est encore lui par ses qualités défensives (2 ints) et un lay-up dans le trafic qui permet au Thunder de passer devant (86-85) à 2 minutes du buzzer. Derrière, Minnesota aura cinq fois l’occasion de repasser devant mais la défense d’OKC fait la différence. Et finalement, c’est Nick Collison qui va clore la marque d’un petit shoot main gauche.
« Honnêtement, n’importe quelle victoire fait du bien. Mais c’est vrai que c’est bien de remporter ce premier match devant notre public et de cette manière »
Souvent critiqué, coach Carlesimo peut donc être satisfait. Sa formation s’impose et se découvre un nouveau chouchou, Westbrook, auteur de 14 pts en 25 minutes.
– Au Madison Square Garden, et sous les yeux d’un Stephon Marbury en costard, les Knicks s’inclinent 94-86 face aux Bucks. Michael Redd se tord la cheville dans le troisième quart-temps mais les coéquipiers de Richard Jefferson (18 pts) appliquent les consignes défensives de leur entraîneur, Scott Skiles. L’an passé, Milwaukee encaissait 104 points en moyenne. Cette année, et après quatre matchs, leurs adversaires n’ont inscrit que 93 points par match.
Face à des Knicks en quête d’identité où Quentin Richardson (28 pts) retrouve son niveau des Suns, les Bucks peuvent compter sur l’activité du Camerounais Luc Mbah a Moute, le pote de Westbrook. 11 pts et 10 rbds pour l’ancien ailier de UCLA. Son enthousiasme contraste avec le manque d’entrain des Knicks, souligné par Mike D’Antoni.
« Nous sommes toujours dans la réaction. Que ce soit en défense ou en attaque, nous attendons d’être dominés pour réagir. En jouant comme çà, c’est logique de perdre »