Même si les Lakers, finalistes 2008, font partie de cette division, ce n’est pas la plus relevée de la côte Ouest. Toutefois, Phoenix qui débute une nouvelle ère et des Clippers fort ambitieux peuvent créer la surprise dans la conférence Ouest et relancer l’intérêt de cette division où le spectacle reste la principale marque de fabrique.
1- Los Angeles Lakers
Difficile de ne pas placer les Angelinos en tête de leur division. L’effectif est inchangé, et surtout Andrew Bynum est de retour de blessure. Avec la paire Bynum-Gasol sous les panneaux, les Lakers s’assurent un confortable matelas de 30 points, 20 rebonds et 5 contres de moyenne. On souhaite bien du courage aux adversaires tant les deux joueurs semblent complémentaires.
La nouveauté, c’est le choix de placer Lamar Odom en sixième homme. C’est du luxe et çà va permettre à Phil Jackson d’essayer une foule de combinaisons avec un Odom qui pourra sortir du banc pour remplacer presque tout le monde.
Enfin MVP au printemps dernier, Kobe Bryant n’a qu’une mission : venger la défaite de l’an passé. Il n’a rien dit sur l’effectif et n’a pas réclamé de renfort. Toutefois, on doit imaginer qu’il regrette le départ de Ronny Turiaf ultra-important dans la vie du groupe.
2- Phoenix Suns
Et si le fait de n’être plus favori était une aubaine pour les Suns ? Mike D’Antoni parti, la pression n’est plus sur les joueurs mais sur le coach Terry Porter. L’ancien meneur des Blazers arrive de Detroit où il était assistant. Autant dire que le run-and-gun à la D’Antoni, ce n’est pas sa tasse de thé. Apparemment, le discours passe bien et Porter peut s’appuyer sur un groupe homogène avec un banc très fort. Le trio Barbosa-Hill-Diaw n’est vraiment pas loin des titulaires et leur apport peut faire la différence. Il manque juste un troisième intérieur de poids derrière le duo O’Neal-Stoudemire.
3- Los Angeles Clippers
C’est l’équipe qui a le mieux recruté cet été avec les arrivées de Baron Davis, de Marcus Camby et de Ricky Davis. Pour le moment, les deux premiers sont à l’infirmerie et il est difficile de juger ces Clippers new-look. Ce qui est certain, c’est que sur le papier, et avec un coach comme Dunleavy, çà peut jouer les trouble-fête et accrocher les playoffs. Beaucoup de postes sont doublés et c’est un joli cocktail de joueurs d’expérience et de jeunes talents (Gordon, Thornton). Vraiment, si l’infirmerie se vide rapidement, les Clippers peuvent surprendre tout le monde.
4- Golden State Warriors
Un été à oublier pour Chris Mullin et le staff des Warriors. Baron Davis a préféré les dollars de Los Angeles… et il faut presque repartir de zéro. Autres tuiles : Monta Ellis s’est planté en scooter et les précieux Piétrus et Barnes sont partis. Certes, Corey Maggette et Ronny Turiaf sont de bonnes recrues mais l’effectif apparaît plus faible que l’an passé. Il manque clairement un patron même si Stephen Jackson a prouvé que le rôle de capitaine lui allait comme un gant. Il manque aussi un meneur de jeu fiable puisque Monta Ellis est plus un deuxième arrière et Marcus Williams n’a toujours rien démontré chez les pros. Beaucoup d’inconnues donc même si le talent offensif est intact.
5- Sacramento Kings
Une véritable année de transition pour des Kings vus à leur avantage l’an passé. Reggie Theus fait du bon boulot avec un effectif très porté sur les extérieurs (Martin, Garcia, Udrih, Salmons). Le problème, c’est qu’il a perdu Ron Artest, impossible à gérer mais bigrement talentueux et complet. Le voilà donc avec une flopée de jeunes comme Hawes, Greene ou Thompson aux côtés desquels, à 25 ans, Kevin Martin fait presque figure de patriarche. On l’a déjà dit, on mise sur lui pour le Top 3 des meilleurs marqueurs. Comparé à Mitch Richmond pour ses qualités de scoreur, c’est d’abord un shooteur. Presque insolent d’adresse, Martin manque de soutien pour espérer quoi que ce soit de cette saison.