Depuis quelques jours, les Knicks continuent de chercher un remplaçant à Tom Thibodeau. Pour l’instant, ils accumulent les refus parmi les coaches qu’ils ont ciblés, dont le portrait-robot ressemble à celui de leur ancien entraîneur, c’est-à-dire un technicien d’expérience, qui a déjà gagné à haut niveau.
Car, et cela participe à la surprise de la décision des dirigeants, Tom Thibodeau avait réussi son quinquennat à New York, comme personne avant lui au XXIe siècle.
« Il a pris ce poste alors que les Knicks étaient médiocres, avec 20 victoires. En cinq ans, il a fait quatre fois les playoffs et participé à la première finale de conférence Est depuis 25 ans », rappelle Josh Hart. « Il a aidé les Knicks à revenir au sommet de la ligue. Il devrait être salué pour ce qu’il a réussi. »
Sans compter l’impact individuel du coach sur certains membres du groupe. « Il m’a aidé à devenir le joueur que je suis », poursuit Josh Hart. « Mon début de carrière était instable et il m’a donné de la stabilité, m’a offert une chance de grandir dans cette ligue, de devenir un titulaire. Je lui en serai toujours reconnaissant. J’aurai toujours de l’amour pour lui. »
Un changement qui « fait mal »
Jalen Brunson aussi est touché par la situation, notamment parce que sa relation avec Tom Thibodeau remonte à son enfance, ce dernier étant alors assistant coach quand son père jouait pour les Knicks.
« C’est la première fois que mon coach est viré », remarque le meneur de jeu. « Je le connais depuis le début de ma vie mais je me souviens de discussions avec lui en 4e, quand on a déménagé à Chicago. Il m’a aidé à devenir deux fois All-Star, deux fois dans une All-NBA Team. Je suis reconnaissant de ce qu’il a fait pour moi. Je n’ai pas assez de mots pour dire ce qu’il est pour moi et pour ma carrière. »
La question qui se pose, c’est évidemment celle de savoir s’il était nécessaire ou non de virer le double coach de l’année après une telle saison. Les joueurs ont-ils la réponse ?
« On a fait une vraie bonne saison, qui ne s’est pas terminée comme on le voulait. Quand c’est le cas, alors il y a toujours des changements, chez les joueurs ou les coaches. Celui-ci fait mal. On ne devrait rien dire d’autre que des compliments pour ce qu’il a fait à New York », commence Josh Hart. « Je suis d’accord, à 100% », ajoute Jalen Brunson.