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Au Thunder, la jeunesse du « Big Three » a de quoi « effrayer »

NBA – Shai Gilgeous-Alexander, Jalen Williams et Chet Holmgren ont été immenses dans le Minnesota pour le Game 4. De quoi laisser rêveur pour la suite.

thunder shai gilgeous-alexanderJuin 2012. Les Spurs sont emportés par la fougue du Thunder qui s’invite à sa première finale NBA (version OKC). Aux commandes de l’équipe à l’époque, un jeune « Big Three », avec Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden. Treize ans plus tard, un scénario similaire se dessine.

Après leur victoire de la nuit passée dans le Minnesota, les hommes de l’Oklahoma ne sont plus qu’à une victoire de la finale. Et ceci grâce à leur trio d’hommes forts nouvelle génération : Shai Gilgeous-Alexander, Jalen Williams et Chet Holmgren. Avec, cette nuit, 40 points pour le premier, 34 pour le second et 21 pour le dernier.

Certains y ont vu la performance d’un « vrai Big Three ». Cette prédominance de ce trio ne date pas de ce match. Depuis le début des playoffs, les trois meilleurs marqueurs de l’équipe pèsent pour 57% du « scoring » total du Thunder, un ratio comparable à celui de la saison régulière.

Comme un symbole, ce Game 4 a démarré sur une tentative de dunk de Rudy Gobert contrée par Chet Holmgren. Shai Gilgeous-Alexander a ensuite poussé le tempo en transition, avant de trouver Jalen Williams à 3-points.

« On est vraiment à l’aise entre nous. La complicité en dehors du terrain se ressent sur le terrain. On a grandi ensemble. Évidemment, Shai est plus âgé que nous, mais on a connu un paquet d’expériences en peu de temps. Ça te force soit à te faire confiance, soit à t’éloigner, et nous nous sommes rapprochés. C’est notre façon de jouer », décrit Jalen Williams sur leur bonne entente.

26, 24 et 23 ans

Ce dernier, drafté en 12e position, a débarqué au Thunder en 2022, en même temps que l’intérieur retenu en seconde position. Le Canadien, lui, drafté quatre ans plus tôt, était déjà en poste. Trois saisons ensemble plus tard – ou presque car Holmgren a démarré sa carrière par une saison blanche – et les voilà aux portes de la plus grande des scènes.

« J’essaie de ne pas trop me projeter avec ça. Il reste encore beaucoup de séries et on doit encore faire notre boulot au prochain match. Après la saison, peu importe quand c’est, je pourrais réfléchir là-dessus, ce sera plutôt le moment d’en profiter. Mais aujourd’hui, il s’agit de gagner », poursuit l’ailier au sujet de cette précocité.

Un journaliste demande alors à Chet Holmgren de se projeter sur le potentiel de ce trio. « Nous serons aussi bons que le travail qu’on y mettra. Je ne vais pas vous sortir une grande déclaration. On est très confiant dans la rigueur de notre travail. On veut tous voir l’autre réussir. C’est une bonne recette pour réussir », rétorque prudemment l’intérieur.

De son côté, Shai Gilgeous-Alexander note que ses deux coéquipiers et lui ont « encore tant de marge pour grandir, et c’est bien ça le plus effrayant ». « J’ai 26 ans, ce qui paraît vieux comparé aux deux autres. Ils ont 23 et 24. Ils n’ont même pas encore effleuré leur plein potentiel. Je suis enthousiaste pour l’avenir. Mais ouais, ces deux-là sont vraiment deux sacrés partenaires », termine le MVP.

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