Limité à 16 points, Anthony Edwards a eu la balle de l’égalisation, mais le Thunder a évidemment fait faute pour éviter qu’il ne puisse shooter à 3-points. Il restait une poignée de secondes à jouer, et le leader des Wolves a mis son premier lancer, avant de volontairement louper le second pour donner une chance à sa formation d’égaliser. Peine perdue, et Anthony Edwards a vécu la même soirée que le Game 1 avec un 5 sur 13 aux tirs et un 5 sur 7 aux lancers-francs.
« Je vois pas ça comme une mauvaise performance, ni pour moi ni pour Julius (Randle). Ils avaient juste un bon plan de jeu, ils nous ont forcés à lâcher la balle » répond-il dans le vestiaire. « Surtout pour moi, ils étaient très présents dans les intervalles. J’ai fait les bons choix toute la soirée. Donc je ne vois pas ça comme un échec. J’ai pas eu assez de tirs pour dire que j’ai loupé mon match. C’est peut-être votre point de vue, mais moi je trouve pas que j’ai eu du mal. J’ai juste joué juste. »
La volonté de ne rien forcer
Ce qu’Anthony Edwards oublie de dire, c’est que son attitude n’a pas été bonne. Il a été passif, voire absent et résigné. Rarement, on l’avait vu aussi peu agressif et volontaire qu’en première mi-temps.
« C’est ça la différence… J’avais envie de tirer, de marquer. Mais tu ne veux pas forcer des mauvais tirs et casser le rythme de l’équipe. Faut juste jouer correctement. Et c’est ce qu’on a fait ce soir, en équipe » estime-t-il à propos de son faible volume de tirs.
Au final, si les Wolves ont entretenu l’espoir d’un comeback, c’est grâce aux lieutenants comme Donte DiVincenzo ou Nickeil Alexander-Walker.
« Clairement, je n’ai pas inscrit les points que je voulais. Mais ils m’ont vraiment empêché de tirer. Ils ont bien défendu. À chaque fois que j’avais le ballon, il y avait une grosse pression » insiste-t-il. « Donc j’ai fait la bonne passe, j’ai lâché le ballon, et mes gars ont mis leurs tirs ce soir. Gros respect à eux. »