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Les Pacers et le muscle du « clutch »

NBA – Malgré un scénario plus que compromis, les Pacers ont signé un nouveau miracle dans les dernières minutes du Game 1 contre les Knicks mercredi.

Les Pacers de Tyrese HaliburtonLes Pacers ont réussi l’impensable. L’impossible même, statistiquement parlant en tout cas. Mercredi chez les Knicks, Indiana était mené de 17 points à un peu moins de sept minutes de la fin, de 14 points à 2 minutes 40 du buzzer du quatrième quart-temps. Et encore de neuf unités avec 52 secondes à jouer.

Une fois encore, les joueurs d’Indianapolis s’en sont tirés avec la victoire, en grande partie grâce aux tirs d’Aaron Nesmith et de Tyrese Haliburton. Le hasard d’un match et du destin ? Peut-être un peu, à l’image de ce rebond au-dessus du cercle qui a semblé infini sur le tir de l’égalisation au buzzer du meneur de jeu. Mais à force de reproduire pareils exploits, on ne peut pas tout mettre sur le dos de la chance.

Car ces Pacers sont des multirécidivistes dans ces playoffs. Ils étaient menés 111-118 à 34,7 secondes de la fin contre les Bucks lors du Game 5 au premier tour. Puis 112-119 à 46,7 secondes lors du Game 2 chez les Cavaliers en demi-finale de conférence. Avant de l’être 112-121 à 52,5 secondes du terme mercredi pour un nouveau comeback de nulle part. Depuis 1996-1997 et l’ère du play-by-play où la NBA recense chaque action jouée, les équipes menées de 7 points ou plus dans les 50 dernières secondes d’un match de phases finales ont un bilan de 1 702 défaites pour quatre petites victoires. Dont trois, par conséquent, pour les seuls Pacers en 2025…

« C’est comme un muscle, plus vous l’exercez, plus il est costaud »

« Nous sommes un groupe résilient, je le dis en permanence » a réagi Aaron Nesmith à ESPN. « Nous n’abandonnons jamais un combat. Ce vestiaire est spécial. » Unique même, puisque sur les 27 dernières saisons, aucune équipe n’avait jamais renversé un déficit de 14 points ou plus à 2 minutes 50 de la fin d’un match en playoffs, pour 970 défaites. « C’est sans précédent, pour les autres équipes » insistait Obi Toppin . « Mais nous, on continue simplement de jouer. On va toujours jouer jusqu’au dernier coup de sifflet, jusqu’au buzzer final. »

C’est qu’Indiana a fini par en faire une bonne habitude. Si Tyrese Haliburton a souri en assurant qu’il préférerait « ne pas être mené de 15 points« , les Pacers ont pourtant déjà vu ce film plus d’une fois en 2024/25.

En mars déjà, ils avait enchaîné plusieurs retournements de situation fous en remontant 7 points dans la dernière minute contre Dallas, puis 20 points dans le dernier quart contre les Nets le lendemain. « Je pense qu’avoir cette expérience de passer par là et de savoir que tu as besoin de cette possession, de ce panier, ou peu importe, c’est un bon entraînement pour les playoffs » envisageait alors un Pascal Siakam visionnaire.

« Nous avons connus de nombreux matchs comme celui-là cette saison » a rembobiné l’entraîneur Rick Carlisle en conférence de presse mercredi après avoir braqué les Knicks. « Nous en avons probablement une douzaine au fil de la saison. Beaucoup de matchs où nous avons ramé en début de rencontre et où nous avons dû aller chercher la victoire. C’est comme un muscle, plus vous l’exercez, plus il est costaud. Mais ce n’est pas facile. Il ne faut surtout pas le prendre pour acquis. C’est un jeu qui dure 48 minutes et nous le disons à chaque fois, le basket des Pacers dure jusqu’à la 48e minute. Ce soir, c’était même 53 minutes. »

L’équipe la plus clutch de l’histoire ?

Ces répétitions ont eu du bon, et ont fait des Pacers une machine à gagner dans les fins de match serrées. Indiana a terminé la saison régulière avec le troisième plus grand nombre de victoires (24, pour 14 défaites) dans le clutch, mesuré par la NBA comme les rencontres avec un écart de cinq points ou moins dans les cinq dernières minutes. Un bilan qui passé pour le moment à un immaculé 6-0 durant ces playoffs.

« Je crois que l’on a montré toute la saison que l’on pouvait gagner de manière un peu mystérieuse, un peu bizarre, un peu moche » préférait s’en amuser Tyrese Haliburton mercredi à ESPN. « On a dû le faire en playoffs, durant la saison régulière. On trouve simplement des façons de gagner. »

De quoi faire des Pacers 2025 l’équipe la plus décisive de l’histoire ? Ces victoires improbables depuis le début des playoffs accréditent cette théorie. Et les chiffres l’appuient. Durant cette saison régulière, Indiana a largement haussé son niveau de jeu dans ces situations « clutch ». Les joueurs d’Indianapolis ont ainsi signé le meilleur « Net Rating », le différentiel de points marqués et encaissés sur 100 possessions, de toute la NBA avec un impressionnant +20.9 dans le situations décisives. À titre de comparaison, sur l’ensemble de la saison régulière, le Thunder a terminé en tête avec +12,7, le deuxième plus gros « Net Rating » de toute l’histoire, derrière les Bulls 1996 (+13,4).

Le festival offensif de la nuit dernière a lui fait exploser leur « Offensive Rating » (le nombre de points marqués sur 100 possessions) des Pacers dans les moments « clutch » de ces playoffs à 160,5 ! Soit 39,5 points de plus que les Cavaliers, meilleur « Offensive Rating » de la ligue durant cette saison régulière, ou 45,1 de plus que la moyenne de Tyrese Haliburton et compagnie durant la saison régulière.

Les stats des Indiana-Pacers dans le clutch

Outre l’expérience, Indiana a trouvé les ingrédients pour se sublimer dans les dernières minutes des rencontres serrées, qui tiennent autant de la technique que du mental. Mercredi, Rick Carlisle n’a eu de cesse de rappeler à ses hommes la valeur du temps durant cette fin de match à New York. « Continuez de vous battre, sept minutes, c’est très long » a-t-il assuré lors d’un temps-mort, avant de leur rappeler plus tard que « trois minutes, c’est suffisamment de temps« . Du calme, de la patience et une grosse dose de confiance pour libérer son équipe.

« Je crois que le plus important pour moi, c’est que j’ai déjà confiance en moi pour prendre ce tir à ce moment-là, mais j’ai surtout la confiance de mon groupe » a estimé Tyrese Haliburton après son tir pour envoyer le match en prolongation mercredi. « Mon groupe veut que je prenne ces tirs. Mon staff veut que je prenne ces tirs. Je pense que notre franchise veut que je prenne ces tirs. Je crois que nous en sommes arrivés au point où nos fans veulent que je prenne ce tir, vous voyez ce que je veux dire ? »

Épuiser l’adversaire pour mieux le coiffer au poteau

Tyrese Haliburton vient parachever le travail de sape de toute son équipe, une des plus difficiles à jouer pour ses adversaires par son intensité de tous les instants qui avait déjà surpris Cleveland au tour précédent.

« C’est compliqué selon moi de dire le contraire et de dire que ‘l’effet d’usure’ n’était pas là, non ? » a demandé le meneur All-Star en conférence de presse. « Tout ce que vous pouvez voir en fin de match, c’est en partie grâce à cela, et je pense que c’est un élément de notre identité : comment peut-on épuiser une équipe sur 48 minutes ? En défendant tout terrain bien sûr, mais aussi par la pression que l’on met avec notre attaque, en attaquant le panier, en bougeant et en jouant vite. »

Les dernières minutes mercredi ont donné le tournis aux Knicks, entre le jeu sans ballon d’Aaron Nesmith pour trouver des positions de tirs à 3-points, ou les courses vers le cercle d’Obi Toppin décisif en prolongation avec deux dunks. Mais pas de quoi griser les Pacers, une des autres clés de leurs succès répétés. « Ce n’est pas la première fois que l’on réussit ça, donc je pense que ce soir, peut-être dans une heure environ, nous serons prêts pour apprendre de nos erreurs et mettre ce match derrière nous » clamait Aaron Nesmith en conférence de presse. « Toutes nos conversations dans le vestiaire, c’est que ce n’est qu’un match. Nous devons en gagner trois autres. »

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
Pascal Siakam 78 32.7 51.9 38.9 73.4 1.7 5.2 6.9 3.4 1.4 0.9 0.5 2.4 20.2
Tyrese Haliburton 73 33.6 47.3 38.8 85.1 0.6 3.0 3.5 9.2 1.6 1.4 0.7 1.3 18.6
Bennedict Mathurin 72 29.9 45.8 34.0 83.1 1.2 4.1 5.3 1.9 1.9 0.7 0.3 2.3 16.1
Myles Turner 72 30.2 48.1 39.6 77.3 1.3 5.3 6.5 1.5 1.7 0.8 2.0 2.5 15.6
Aaron Nesmith 45 25.0 50.7 43.1 91.3 0.8 3.1 4.0 1.2 0.8 0.8 0.4 2.5 12.0
Obi Toppin 79 19.6 52.9 36.5 78.1 0.7 3.3 4.0 1.6 0.9 0.6 0.4 1.4 10.5
Andrew Nembhard 65 28.9 45.8 29.1 79.4 0.5 2.8 3.3 5.0 1.7 1.2 0.2 2.3 10.0
T.j. Mcconnell 79 17.9 51.9 30.6 74.0 0.6 1.9 2.4 4.4 1.4 1.1 0.3 1.0 9.1
Isaiah Jackson 5 16.8 60.9 0.0 50.0 2.2 3.4 5.6 1.0 1.0 0.6 1.6 2.8 7.0
Thomas Bryant 56 15.1 51.5 32.1 83.0 1.4 2.5 3.9 0.9 0.5 0.5 0.6 1.2 6.9
Jarace Walker 75 15.8 47.2 40.5 66.7 0.3 2.7 3.1 1.5 1.0 0.7 0.3 1.5 6.1
James Wiseman 1 4.6 50.0 0.0 100.0 0.0 1.0 1.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 6.0
Quenton Jackson 28 13.6 47.5 37.5 77.5 0.5 1.1 1.6 1.9 0.6 0.8 0.2 1.5 5.8
Ben Sheppard 63 19.5 41.8 34.2 88.9 0.7 2.1 2.8 1.3 0.3 0.6 0.2 2.0 5.3
Tony Bradley 14 8.1 64.4 33.3 33.3 1.3 1.7 3.0 0.4 0.4 0.1 0.6 0.8 4.4
Moses Brown 9 5.1 65.0 0.0 60.0 0.4 1.0 1.4 0.0 0.7 0.2 0.1 0.7 3.2
Rayj Dennis 11 6.4 33.3 28.6 100.0 0.2 0.9 1.1 1.3 0.5 0.6 0.2 0.6 2.7
Enrique Freeman 22 8.2 43.2 10.0 68.4 0.5 0.9 1.4 0.4 0.3 0.1 0.1 1.0 2.1
Johnny Furphy 50 7.6 38.0 30.0 81.8 0.5 1.0 1.4 0.4 0.2 0.4 0.2 0.8 2.1
James Johnson 12 3.1 36.4 0.0 0.0 0.0 0.5 0.5 0.3 0.3 0.0 0.2 0.4 0.7
Tristen Newton 5 1.6 16.7 0.0 100.0 0.0 0.0 0.0 0.2 0.2 0.0 0.0 0.4 0.6
Jahlil Okafor 1 3.4 0.0 0.0 0.0 0.0 1.0 1.0 1.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0

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