NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
NYK
IND2:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • NEW1.55IND2.52Pariez
  • OKL1.31MIN3.35Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Le Thunder a poussé les Wolves à l’arrosage de loin

NBA – Minnesota est tombé dans le piège défensif du Thunder, qui a laissé des tirs extérieurs ouverts, que les Wolves n’ont pas su convertir.

Donte DiVincenzo (Wolves) contre le Thunder lors du Game 1Le Thunder avait bien préparé son coup. Équipe hyper agressive sur le porteur de ballon, Oklahoma City avait fait le choix de concentrer sa défense autour de la raquette pour perturber les Wolves lors du Game 1. Minnesota a collectionné les tirs, pour certains ouverts, sans parvenir à trouver la mire et a fini par s’embourber dans l’arrière-garde d’Oklahoma City jusqu’à en perdre le fil du match.

Ce n’est pourtant pas une première de la part de Mark Daigneault. Mais même connu, le plan était bien ficelé : se montrer très agressif sur le porteur de balle loin du cercle, puis refermer l’accès à la raquette pour des joueurs aussi forts dans ce registre.

« Vous devez faire confiance à vos aides défensives » a expliqué le coach du Thunder. « Et nous avons une équipe rapide donc on peut venir en aide et ressortir sur le joueur sur lequel nous devons défendre. Julius Randle, Anthony Edwards, Naz Reid… Si vous ne faites pas ça contre ce genre de joueurs, ils peuvent vous faire mal. Les gars ont fait un très bon travail ce soir. »

Un record de franchise en playoffs pour les Wolves…

« Ils n’ont pas beaucoup de taille près du cercle donc ils misent sur le fait que l’on va rater des tirs » a expliqué pour sa part Anthony Edwards en conférence de presse. « À chaque fois que j’allais au cercle, c’est comme s’il y avait quatre joueurs dans la raquette pour vous faire ressortir le ballon. Donc vous devez faire les bons choix. »

Problème : Minnesota totalement dévissé de loin, et dans les grandes largeurs. Les visiteurs ont terminé la rencontre à 15/51 à 3-points (29.4%), un record de tentatives de loin dans l’histoire de la franchise en playoffs.

Les Wolves n’avaient tenté 50 tirs à 3-points qu’à cinq reprises durant la saison régulière, à chaque fois dans une bonne soirée à l’adresse, au-dessus des 38% de réussite. En playoffs, la sélection de tirs des hommes de Chris Finch était encore plus drastique, avec seules deux rencontres au-dessus des 40 tentatives de loin (contre les Lakers).

Ce 15/51 est même gonflé par le coup de chaud de Julius Randle derrière l’arc en première période (5/6). Autour de l’intérieur, ce fut le désert ou presque, alors qu’il y avait pourtant la place de faire mieux.

« Je pense que nous avons eu de très bonnes positions de tir que nous n’avons pas su mettre quand la dynamique était contre nous » a ainsi estimé Chris Finch. Les chiffres lui donnent raison. Selon ESPN, 39 de 51 tirs à 3-points tentés par ses Wolves étaient ouverts, pour seulement 11 réussites. Et les remplaçants n’ont pas relevé le niveau, bien au contraire : un 4/24 affreux cumulé par Donte DiVincenzo, Naz Reid et Nickeil Alexander-Walker sur les shoots sans opposition proche.

« C’était juste une soirée difficile » a réagi Naz Reid aux médias. « Je ne me souviens pas de la dernière fois où j’ai aussi mal shooté. Mais cela va et vient, je ne m’inquiète pas tant que j’ai un impact sur le parquet dans d’autres parties du jeu. » À enchaîner les échecs, la confiance a fini par s’envoler dans les rangs de Minnesota – 5/21 dans les coins pour Minnesota, loin, très loin même des 40% de moyenne des Wolves dans ce domaine cette saison selon Cleaning the glass – autant que la lucidité. « Nous avons manqué de patience en deuxième période, nous nous sommes précipités » a analysé Chris Finch. « Nous n’avons pas eu beaucoup de bonnes positions, et cela a aussi eu un effet sur notre défense. Cela ne doit pas se produire. »

Les shoots réussis et ratés des Wolves dans ce Game 1

Un record de saison pour le Thunder

Le contraste est total avec le Thunder, qui n’a tenté sa chance derrière l’arc qu’à 21 reprises, de très loin son plus petit total de la saison (27 lors des deux confrontations contre un possible adversaire en finale, New York). Seuls sept matchs cette saison avaient vu une équipe prendre moins pris de tirs à 3-points, sur les 1 230 de la saison régulière ! Et aucune n’avait eu autant de réussite qu’OKC, qui s’est montré clinique sur ses « rares » tentatives dans le Game 1 (11/21). « On joue simplement au basket, je ne crois pas qu’on se soit jamais concentré sur quel genre de tirs on devait prendre, tant que c’étaient de bons tirs » a assuré Shai Gilgeous-Alexander. « J’imagine que les positions de tirs à 3-points ce soir étaient moins bonnes. On joue sur nos forces, peu importe ce à quoi ressemble le match. »

« On a pris beaucoup de shoots dans la raquette, donc on n’a pas remplacé ces tirs de loin par des mauvais tirs » a approuvé Mark Daigneault. « On était le pied sur l’accélérateur dans la peinture, agressifs à pénétrer vers le cercle. J’ai aimé notre équilibre ce soir. »

Les shoots réussis et ratés du Thunder dans ce Game 1

Minnesota va devoir s’ajuster, et vite, lors du Game 2. Et si les Wolves peuvent être tentés d’insister en se disant que l’adresse finira par revenir, les chiffres donnent tort à ceux qui pensent pouvoir faire voler en éclat le Thunder derrière l’arc. Oklahoma City n’a perdu que deux de ses vingt matchs cette saison quand son adversaire a tenté 45 tirs de loin ou plus (contre 15-59 avec moins de 45 tirs à 3-points adverses tentés).

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités