Bruce Brown se montre enfin avec les Pelicans

On l’avait presque oublié, mais aux côtés de Kelly Olynyk, Bruce Brown a été la principale contrepartie lors du transfert de Brandon Ingram vers les Raptors il y a un mois. Les Pelicans ont fait preuve de patience jusqu’à présent, le temps que le champion NBA 2023 avec les Nuggets puisse prendre ses marques.

La phase d’adaptation est peut-être terminée après un mois de performances assez décevantes, même s’il avait déjà fait l’étalage de sa polyvalence par séquences, il y a 15 jours notamment dans la victoire face aux Spurs (8 points, 6 rebonds et 6 passes décisives en 29 minutes). Face aux Clippers mardi, tout le monde s’est en tout cas accordé pour dire qu’il avait enfin pris son envol sous ses nouvelles couleurs.

Après avoir lancé les siens en scorant 10 points lors des 8 premières minutes, dont les deux premiers paniers du match, Bruce Brown a fini à 12 points (à 5/9 au tir), 5 passes décisives et 5 rebonds en 30 minutes, son plus gros temps de jeu jusqu’à présent, à l’occasion de sa deuxième titularisation depuis son arrivée en Louisiane.

« C’était bien », a apprécié le principal intéressé. « Comme vous le savez, j’ai souffert de la transition. Donc pour ma confiance, ça aide beaucoup. Je continue d’apprendre, je dois continuer à être agressif et à mettre mes tirs. Je pense que c’est la clé pour moi, mettre mes tirs et continuer de bosser ».

S’adapter vite et bien

Depuis sa saison de rêve à Denver en 2022/23, Bruce Brown en est déjà à sa troisième franchise, après avoir connu les Pacers en 2023/24 puis les Raptors où il évoluait depuis un an et demi. Aux Pelicans, le voilà reparti de zéro, dans une franchise en reconstruction où il faut trouver sa place. Un défi qui est loin d’être évident.

« Je pense que je dois continuer à m’entraîner, et essayer de retrouver mon rythme », a poursuivi Bruce Brown. « C’est une toute nouvelle attaque à assimiler, avec un rôle différent dans une équipe différente, le tout en plein milieu de la saison. C’est super dur, mais les dernières années, j’ai réussi à m’en sortir. Donc je vais finir par m’en sortir ici aussi, à un moment ».

La sortie de mardi demandera confirmation, mais le soulagement était bien là, notamment de la part de son coach, qui sait à quel point son profil de couteau-suisse peut être bénéfique pour l’équipe.

« Il se bat contre l’adversité par rapport au fait qu’il ne joue pas à son meilleur niveau en ce moment. Donc ça fait vraiment plaisir de le voir comme ça, et nous offrir une bonne entame de match », a souligné Willie Green. « L’idée, c’est qu’il n’a pas besoin de se reposer uniquement sur lui-même pour créer à chaque fois. Il y a des gars autour de lui qui vont attirer l’attention, ce qui va le libérer (…). C’est un gagnant, un champion, il sait comment faire des actions qui font gagner, comme il l’a fait sur ce match ».

Après Orlando ce soir à la maison, viendra un déplacement à San Antonio, puis la réception de Detroit, où Bruce Brown avait disputé ses deux premières saisons. Un enchaînement propice pour prendre définitivement son envol ?

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.