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Power Rankings | Une fin de saison plus ouverte que jamais ?

NBA – Même si les Cavaliers, le Thunder et les Celtics font la course en tête, de très nombreuses équipes peuvent nourrir des ambitions dans cette fin de saison…

Jarrett Allen avec les Cavaliers durant cette saison 2024/25Alors que la NBA va attaquer le derniers tiers de la saison régulière, les équipes doivent digérer la « trade deadline », qui a pas mal chamboulé l’équilibre en place, notamment dans la conférence Ouest.

La course vers le titre semble ainsi plus ouverte que jamais. Petit point sur toutes les forces en présence.

Un trio de tête

Avec 44 victoires pour 10 défaites, les Cavaliers et le Thunder ont le même bilan, au sommet de la ligue. Avec Kenny Atkinson aux manettes et en responsabilisant davantage Evan Mobley, les premiers ont fait un bond dans la hiérarchie et avec l’arrivée de De’Andre Hunter, qui comble leur manque de densité physique et de taille sur les ailes, ils semblent même avoir toutes les armes pour aller jusqu’au titre.

Reste à voir si l’édifice tiendra la route lors des playoffs. Donovan Mitchell et ses compagnons doivent continuer de faire confiance à leur structure, même lorsqu’ils seront bousculés et qu’ils sembleront manquer de solutions…

C’est un peu la même problématique pour Oklahoma City qui, avec le recrutement d’Isaiah Hartenstein, a tout de même récupéré de la taille aux côtés de Chet Holmgren pour s’offrir davantage d’options quand la « postseason » viendra. Reste que l’exceptionnelle défense d’OKC repose sur des grosses prises de risque et un taux extrêmement élevé d’interceptions. Lorsque ce taux baisse, l’attaque est limitée et l’équipe de Shai Gilgeous-Alexander prenable.

Un peu derrière, les Celtics (39-16) ont connu une période de turbulences, dont ils semblent sortis. Est-ce la gueule de bois du champion en titre ? En tout cas, Jayson Tatum et ses camarades ont parfois semblé ronronner, en misant trop sur leur capacité à faire des séries extérieures pour tuer les adversaires. Or, c’est avant tout en défense que Boston écrasait ses adversaires la saison passée. Et c’est là que le doublé se jouera.

Les efficacités offensive et défensive de la saisonL’efficacité offensive par rapport à l’efficacité défensive des équipes sur les deux derniers mois

Des outsiders en quête de certitudes

Forts de leur série de huit victoires consécutives, les Nuggets (36-19) remontent fort. Forcément, avoir le meilleur joueur du monde dans son effectif permet de construire ou reconstruire, et avec un Jamal Murray qui retrouve des couleurs, Denver peut légitimement espérer retrouver sa couronne dans une ligue extrêmement ouverte.

Néanmoins, Mike Malone a sans doute encore pas mal de questions en tête, alors que son équipe est dernière au nombre de 3-points tentés par match (31.2 par match) et qu’elle semble également extrêmement dépendante de la réussite de ses entames de match : 23 victoires pour 2 défaites quand elle remporte le premier quart-temps, et 12 victoires pour 17 défaites quand elle le perd. Sans oublier l’extrême dépendance de l’équipe à Nikola Jokic…

Les Knicks (36-18) s’interrogent aussi forcément car leur cinq majeur peut faire exploser n’importe quel adversaire, mais il est de très, très loin le plus sollicité de la ligue et on peut se demander ce qu’il se passerait si l’un de ses membres venait à se blesser en amont ou pendant la postseason. De plus, l’axe Brunson/Towns reste friable défensivement et les limites affichées contre le Top 3 (aucune victoire en cinq matchs face aux Cavaliers, au Thunder et aux Celtics) devront être comblées d’ici le début des choses très sérieuses.

Pour les Grizzlies (36-18), c’est encore plus notable. Avec leur rotation très large et leur rythme, Jaren Jackson Jr. et ses coéquipiers écrasent les adversaires faibles (23 victoires en 26 matchs contre les 14 équipes affichant un bilan négatif) mais leur style de jeu a beaucoup plus de mal à être efficace face aux adversaires plus solides (13 victoires pour 15 défaites face aux 16 équipes ayant un bilan positif).

Les jeunes Rockets (34-21) ont de leur côté eu du mal à finir la première partie de saison. Cette équipe s’appuie avant tout sur son intensité physique, sa pression défensive et sa capacité à récupérer des rebonds offensifs. Dès que les efforts diminuent, ça se complique, en particulier pour l’attaque, qui n’a rien de folichon. Que peut espérer cette équipe lors de la « postseason » ? Difficile à dire, même si elle peut tout de même embêter du monde, en particulier avec le retour de Jabari Smith Jr, qui devrait apporter des solutions, notamment sur le plan offensif.

Beaucoup de mystères

Derrière, on a rarement vu autant de points d’interrogations sur autant d’équipes. Avec Luka Doncic aux côtés de LeBron James, les Lakers (32-20) seront à suivre, mais l’absence d’un intérieur dominant pour sécuriser l’édifice, notamment défensivement, risque de sérieusement compliquer les choses pour la troupe de JJ Redick.

Avec une défense très sérieuse, plus les arrivées de Bogdan Bogdanovic et Ben Simmons à la « trade deadline », les Clippers (31-23) peuvent être la grosse surprise de la fin de saison. En particulier si Kawhi Leonard retrouve sa carburation maximale mais, là aussi, les doutes sont nombreux…

Ils sont tout aussi nombreux sur les Pacers (30-23), les Wolves (31-25), les Bucks (29-24), les Mavericks (30-26) ou les Warriors (28-27).

Avec Andrew Nembhard, Indiana a ainsi retrouvé une stabilité défensive, et l’équipe peut espérer jouer à nouveau les trouble-fêtes à l’Est en retrouvant, si les circonstances sont encore favorables, jusqu’en finale de conférence.

Pour Minnesota et Milwaukee, quelque chose semble cassé et sur ce qu’on a pu observer sur les deux premiers tiers de la saison, on a bien du mal à voir comment Anthony Edwards d’un côté, ou le duo Damian Lillard – Giannis Antetokounmpo de l’autre, pourraient mettre en place une vraie dynamique. Les joueurs de Chris Finch peuvent-ils retrouver leur pleine intensité défensive, qui les avait menés jusqu’en finale de conférence l’an passé ? Ceux de Doc Rivers ont-ils ce qu’il faut pour trouver un équilibre avec l’arrivée de Kyle Kuzma, que les Bucks pensent visiblement être plus complémentaire de leur duo star ? Réponse dans les prochaines semaines.

À Dallas, il faut digérer le transfert de Luka Doncic et les blessures lourdes du secteur intérieur. Avant d’espérer viser quelque chose, il faut d’abord éviter de glisser au classement car les poursuivants ne sont pas loin.

Quant à Golden State, l’arrivée de Jimmy Butler a en tout cas ramené beaucoup d’espoir et d’optimisme. Draymond Green a même promis le titre ! Steve Kerr a enfin retrouvé un joueur capable de tenir le ballon dans le « money-time », pour aller notamment récupérer des lancers-francs. De là à offrir à Stephen Curry un cinquième titre…

On peut potentielle rajouter le Magic (27-29) à ce groupe, qui a très mal fini la première partie de saison mais qui peut potentiellement relever la tête après une pause nécessaire. Et si le duo Franz Wagner – Paolo Banchero se remet en route, et que Jamahl Mosley récupère les blessés, cette équipe ne sera peut-être pas bonne à prendre sur une série de playoffs au meilleur des sept matchs, malgré des limites offensives évidentes.

Le royaume des promesses et des déceptions ?

Derrière, il y a toutes les équipes qui sont encore en course pour le « play-in » voire pour une qualification directe en playoffs, mais qu’on imagine difficilement plus que comme des « sparring partners » au premier tour.

Pour les Pistons (29-26), accéder à la postseason serait toutefois déjà une sacrée réussite, étant donné l’immense progression par rapport aux saisons précédentes. Pour Cade Cunningham et ses camarades, sortir du bourbier dans lequel ils étaient depuis des années est la première étape, et le reste n’est donc finalement que du bonus.

Les Kings (28-27), les Hawks (26-29) et le Heat (25-28) semblent de leur côté coincés dans ce ventre mou du « play-in », au moins cette saison. Quant aux Suns (26-28), seul leur talent individuel pur peut leur permettre de rebondir d’ici les playoffs mais avec leur calendrier particulièrement costaud, et toutes les rumeurs autour du « Big Three » lors de la « trade deadine », on a bien du mal à les imaginer trouver une alchimie soudaine et efficace.

Encore un peu plus loin, les Spurs (23-29) et les Blazers (23-32) vont devoir redémarrer très fort pour pouvoir espérer revenir dans le Top 10 de l’Ouest. Victor Wembanyama aura-t-il retrouvé de l’énergie pour permettre à San Antonio de finir en trombe ? La troupe de Chauncey Billups va-t-elle continuer de surprendre ?

À l’Est, les Bulls (22-33), les Sixers (20-34) et les Nets (20-34) sont toujours en course pour la dernière place qualificative pour le « play-in ». Est-ce que Joel Embiid et ses coéquipiers voudront au moins « sauver l’honneur » en essayant d’arracher au moins une place en playoffs ? Ou est-ce qu’ils vont, comme avant la coupure, continuer de décevoir en empilant les prestations défensives indignes d’un tel effectif ?

Étant donné la dynamique de ces trois équipes, même les Raptors (17-38) peuvent espérer intégrer le Top 10, surtout qu’ils ont retrouvé leurs forces vives et qu’ils ont le calendrier le plus abordable de la fin de saison.

Et au fond de la classe…

Enfin, pour les Hornets (13-39), le Jazz (13-41), les Pelicans (13-42) et les Wizards (9-45), la saison est déjà terminée. Il s’agit donc de faire travailler les jeunes tout en maximisant ses chances pour la prochaine Draft.


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