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Au sommet des Mavs, le président voit le verre à moitié plein

NBA – Avec son impressionnant CV et ses états de service depuis plusieurs décennies, Rick Welts est chargé par les Mavs de forger leur avenir financier.

Mavs Rick Welts « Je pensais avoir tout vu en 47 ans de carrière dans la NBA, mais il est clair que c’était différent. » Pour Rick Welts aussi, le transfert de Luka Doncic et ses conséquences pour le public local, a laissé des traces. Nommé à la présidence des Mavs il y a quelques mois, il admet avoir « probablement sous-estimé la réaction » des fans texans.

Ces derniers, des manifestations aux menaces de mort visant le GM Nico Harrison, en passant par des pancartes hostiles dans la salle, n’ont pas manqué d’exprimer leur colère depuis que le Slovène a été envoyé aux Lakers. « On a fait de notre mieux, avec le personnel et en essayant de faire ce qu’il faut avec tous ceux qui sont liés aux Mavericks », assure pourtant Rick Welts en référence à un travail d’explication auprès des fans.

Le meilleur dirigeant de l’histoire ?

« Il a fait preuve d’un grand leadership, travaillant avec notre équipe en interne pour s’assurer qu’ils comprennent ce qui s’est passé, car c’était une grande surprise pour eux. Luka a grandi dans cette organisation ; il y avait un lien affectif avec lui et on devait respecter ça », remarque le propriétaire Patrick Dumont.

« C’est un moment incroyablement émouvant, incroyablement difficile pour tant de gens. Mais je reste persuadé que nous allons nous en sortir, au bout du compte, avec un avenir incroyablement brillant. C’est en quelque sorte mon approche du verre à moitié plein », complète Rick Welts.

La remarque aurait de quoi faire bouillir les fans les plus véhéments si elle ne venait pas d’un dirigeant aussi expérimenté que lui. Le Dallas Morning News, qui consacre un long papier sur son parcours, note tout de même qu’il est « largement considéré comme le meilleur dirigeant de l’histoire de la NBA ».

Un CV impressionnant

Il faut rappeler que son palmarès est impressionnant. Il a commencé sa carrière dans les années 1970 avec les Sonics, en étant le directeur des relations publiques, en 1979, lorsque Seattle a remporté le titre. Ensuite, entre 1982 et 1999, il est en charge du marketing de la NBA. Il a notamment joué un rôle important dans la mise en place du All-Star Weekend à partir de 1984, ou dans la promotion de la « Dream Team » en 1992, puis de la WNBA.

Rick Welts a par la suite occupé pendant près d’une décennie le poste de président des Suns (2002-2011), lors d’une période dorée pour la franchise de l’Arizona avec Steve Nash et Mike D’Antoni à la baguette. Il a par la suite rejoint les Warriors pour un mandat encore plus glorieux, marqué par la dynastie californienne et les titres de 2015, 2017 et 2018.

Puis est venu le temps de la retraite dont les Mavs ont réussi à le faire sortir. « Patrick a fait le meilleur choix possible, quelles que soient les circonstances », assure Joe Lacob, le patron des Warriors selon qui Rick Welts est apprécié de tous.

« Rick est un homme joyeux. Il aime la vie, le travail, s’engager. Il est intellectuellement curieux. Il est toujours en train d’interroger les gens. On parlait toujours à Phoenix des meilleurs entraînements, de ce qui se passait dans la ligue et auquel on devait penser. Ces réunions hebdomadaires étaient sympas, elles se nourrissent d’elles-mêmes parce que les gens sont connectés personnellement. Tout d’un coup, vous construisez une alchimie et une culture. C’est là que réside le super pouvoir de Rick – et il ne s’en rend peut-être même pas compte », détaille Steve Kerr.

Un projet de nouvelle salle en vue

Homme clé dans le déménagement des Warriors vers le Chase Center, Rick Welts assure qu’une grande partie de sa première année à Dallas est consacrée à répondre aux besoins de l’équipe en matière d’équipements, bien que Patrick Dumont et lui insistent sur le fait que la franchise a l’intention de respecter le bail de l’American Airlines Center, qui expire en juillet 2031.

« Ce n’est un secret pour personne que nous devons régler la question de la salle. C’est probablement la chose la plus importante que je ferai pendant que je suis ici, pour m’assurer que nous y parvenons », note le dirigeant qui espère répondre aux attentes des fans avec une arène qui ne ressemblera ni au Chase Center, ni à l’Intuit Dome.

« Elle présentera tout ce que nous pouvons apporter au Texas et à Dallas, afin de lui donner une forme qui servira de base à la concurrence économique au cours des 30 ou 40 prochaines années », promet-il, en visant à « améliorer considérablement l’expérience » de suivre un match, tout en créant « un moteur économique qui permettra aux Mavs d’être compétitifs pour (attirer) le talent des joueurs et les titres ».

Tout ceci s’écrira sans Luka Doncic donc.

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