C’est au centre médical de l’université de Washington, là où il a évolué, que Nate Robinson a subi la greffe d’un rein, sept ans après avoir révélé qu’il souffrait d’insuffisance rénale. Avant lui, Alonzo Mourning et Sean Elliott avaient aussi reçu un nouveau rein, et ils avaient même repris le chemin des terrains après l’opération.
Sous dialyse depuis 2021, Nate Robinson était contraint, trois fois par semaine, de se rendre dans une clinique de Seattle pour suivre son traitement.
Il y a un an, l’ancien triple vainqueur du Slam Dunk Contest expliquait que ses reins ne fonctionnent désormais qu’à 15% de leur capacité optimale et qu’il s’était inscrit sur liste d’attente pour une greffe de rein de l’État de Washington, puis dans le pays entier. Après son témoignage sur ESPN, l’Université de Washington avait reçu une avalanche de propositions de personnes prêtes à lui donner un rein.
Le nombre de donneurs potentiels s’est réduit au fil des semaines pour trouver la meilleure correspondance possible, et vendredi, il a donc reçu le rein d’un donneur vivant. En juin dernier, il se disait traumatisé à l’idée qu’une personne puisse mourir en lui donnant un rein.
« J’en fais même des cauchemars. C’est effrayant. Je détesterais que quelqu’un me donne un rein et meurt à cause de ça. Cela me ferait tellement mal que quelqu’un doive mourir pour que je vive. Je ne sais pas si je suis prêt pour ça. Dans mes rêves, des membres de ma famille me donnent un rein et ils meurent tous. Ça me détruit. »
En France, il faut que le donneur vivant ait un lien de sang ou affectif avec le receveur.