Début de « road trip » – le premier de leur saison – réussi. Au démarrage d’une série de quatre matchs loin du Madison Square Garden, les Knicks l’ont emporté à Miami (107-116) derrière une performance majuscule de Karl-Anthony Towns (44 points et 13 rebonds).
Sa grosse sortie individuelle n’a pas empêché les visiteurs d’être à la traîne collectivement pendant une partie de la rencontre. S’appuyant sur la toute aussi belle entame de rencontre de Tyler Herro, le Heat a viré en tête après le premier (32-26), puis le second quart-temps (58-52).
Ces deux, trois ou quatre possessions d’avance en faveur des locaux sont restées d’actualité pendant une partie de la troisième période. C’était sans compter sur un énorme « run » asséné par les Knicks. Ces derniers ont fait grimper leur intensité défensive, empêchant la moindre pénétration adverse. En parallèle, Jalen Brunson (18 de ses 22 points en seconde période) montait en température.
La qualité des tirs obtenus par les Knicks, grâce à une solide circulation du ballon, a été bien meilleure sur cette séquence terrible pour le Heat. En tête de 13 points dans ce troisième quart-temps (70-57), leur plus gros avantage, les locaux ont encaissé un… 30-10 pour finir la période (80-87).
Malgré le changement complet de dynamique, le match n’était pas terminé. Discret jusqu’ici, à l’instar de son coéquipier Bam Adebayo (16 tirs tentés seulement à eux deux), Jimmy Butler a senti qu’il était temps de sortir le bleu de chauffe pour soutenir les shooteurs Tyler Herro et Terry Rozier (98-102). Mais une erreur de communication de ce dernier avec Bam Adebayo laissait le champ libre à Josh Hart sous le cercle.
Et la paire Towns-Brunson poursuivait son chantier pour offrir 10 points d’avance aux Knicks à deux minutes de la fin. La messe était dite.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Karl-Anthony Towns au sommet. Après trois rencontres avec une moyenne modeste à 15 points, « KAT » a signé un premier match référence sous son nouveau maillot. À l’aise avec son tir extérieur d’entrée de jeu, l’ancien joueur des Wolves a surtout signé un gros chantier intérieur. En première période, il a profité des absences de Bam Adebayo pour faire parler son jeu dos au panier et ainsi faire souffrir le deuxième pivot du Heat, Thomas Bryant. Moins actif lors du « run » dans le 3e quart-temps, il a encore répondu dans le dernier acte. Pour la petite histoire, il s’agissait de la 4e meilleure performance d’un Knick face au Heat, derrière Jamal Crawford (52 points en 2007), Carmelo Anthony (50 en 2013) et RJ Barrett (46 en 2022).
– La panne du troisième pour le Heat. Mener de 13 points à huit minutes de la fin d’un quart-temps et le terminer avec 7 points de retard, c’est possible. Les locaux ont subi ce différentiel négatif de 20 unités dans la troisième période de cette rencontre. Ce qui devient une fâcheuse habitude pour les Floridiens à domicile en ce début de saison. Ils affichent maintenant un -46 en combinant les troisièmes quart-temps de leurs trois matchs à domicile avec des adversaires shootant à 54%, contre… 27% pour eux. À Erik Spoelstra de secouer sa troupe au moment du passage au vestiaire.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.