119-82. Le score est lourd. Le champion du monde, l’Espagne, a volé en éclats face à la puissance des Etats-Unis. 37 points d’écart au compteur mais surtout une marge physique et technique pour l’équipe de Coach K. que rien ne semble pouvoir arrêter.
Sur le papier, les Américains étaient les meilleurs attaquants de la compétition. Ce que le premier tour des JO nous a enseigné, c’est que les Ricains étaient aussi les plus denses au niveau défensif.
Samedi, les arrières espagnols, Calderon en tête, ont explosé face à la press demi-terrain de Paul, Wade, Bryant et autre Williams. Les arrières américains donnent le ton.
Qu’ils soient adroits ou pas de loin (12/25 à 3 pts samedi), les Américains savent que leur défense est la meilleure du monde et qu’elle peut leur permettre de faire plier n’importe quelle attaque.
Sous les panneaux, l’Espagne a montré qu’il y avait quelques failles dans le jeu US mais LeBron James, qui joue souvent poste 4, compense son manque de taille par sa vitesse de bras et sa mobilité.
On peut l’avouer, les Etats-Unis ont tué la compétition samedi. On a revu la rencontre une deuxième fois pour vérifier que l’Espagne n’avait pas laissé filer le match.
En deuxième mi-temps, les coéquipiers de Pau Gasol ne jouent plus. Mais ce n’est pas pour s’économiser. C’est tout simplement parce qu’ils sont asphyxiés et touchés au mental.
En explosant l’Espagne, Kobe Bryant et les siens n’ont pas seulement assuré leur première place de leur groupe. Ils ont envoyé un message aux meilleures formations de l’autre groupe, la Lituanie et l’Argentine.