C’est confirmé depuis quelques jours maintenant : Les Spurs de Victor Wembanyama et les Pacers de Tyrese Haliburton vont se retrouver à Paris pour deux matches, les 23 et 25 janvier 2025. Il restait un détail à finaliser : le lieu de ces deux rencontres.
Pourquoi ? Parce que la Défense Arena de Nanterre, avec ses 30 000 places, pouvait être un bel écrin afin de doubler le nombre de spectateurs pour l’événement, par rapport à l’Accor Arena de Bercy, deux fois plus petite en configuration basket. Mais le lieu ne changera pas en 2025. Les Spurs et les Pacers joueront bien à Bercy.
« La Défense Arena a postulé mais nous n’avons pas bataillé avec eux directement », explique Pierre Rabadan, adjoint en charge du sport à la Mairie de Paris, pour le journal L’Équipe. « Je sais que la jauge plus importante chez eux interrogeait la NBA. On a eu d’autres arguments, on a proposé un projet global d’accueil, avec beaucoup d’activations qui ne vont pas cantonner l’événement à deux matches. Elles n’auraient pas été possibles si les matches n’avaient pas eu lieu chez nous. L’ambition de la NBA est d’organiser le plus grand événement NBA hors sol américain ».
Un vrai test pour l’avenir des matches NBA à l’étranger
Après un match de saison régulière organisé à Paris en 2020, 2023 et 2024, la NBA va donc faire encore plus fort l’année prochaine avec deux matches en trois jours. Est-ce le début d’une relation à très long terme ?
« J’aimerais pouvoir répondre de façon ferme. J’ai proposé au patron de la NBA, Adam Silver, de travailler sur un temps plus long », confirme Pierre Rabadan. « Ils veulent tester le format de deux matches en trois jours, et un programme d’activations plus ambitieux. Si toutes les parties y trouvent leur compte, on pourrait tout à fait travailler sur un modèle pluriannuel. L’événement change de dimension, il faut s’assurer que les deux parties seront satisfaites. »
On comprend donc que la mairie de Paris a négocié avec la NBA pour que les matchs aient lieu à Paris même, et pas à Nanterre, en échange de quelques « activations », sans doute la mise à disposition de lieux iconiques de la capitale dans le cadre du déplacement global de Victor Wembanyama et compagnie en France.