Dans la première manche face aux Lakers, Jamal Murray a inscrit 22 points en 39 minutes de jeu, et il a gagné son duel avec D’Angelo Russell, limité à 6 sur 20 aux tirs. Sauf que le meneur des Nuggets a manqué davantage de tirs que son adversaire : 15, pour un 9 sur 24 !
Pour le principal concerné, il n’y a pas de quoi s’inquiéter, et il faut juste s’habituer à la pression des playoffs.
« Il y a juste davantage d’énergie et on pousse un peu plus sur les tirs » explique ainsi Jamal Murray. « Je me souviens que l’année dernière, lors du premier match contre Minnesota, c’était le même genre de choses. On ressent tellement d’énergie ou d’adrénaline à travers son corps, que parfois on doit juste juste se détendre et shooter comme à l’entraînement. »
Prendre le rythme
Auteur d’un 9 sur 22 aux tirs lors du Game 1 de la saison passée, Jamal Murray n’était pas le seul à être en délicatesse aux shoots en début de rencontre, puisque c’est l’ensemble de l’équipe qui a mis du temps à rentrer dans le match et à trouver la cible. Un exemple avec l’adresse à 3-points : 6 sur 23 en première mi-temps.
Le retour aux vestiaires a permis de se « détendre et de tirer comme à l’entraînement » pour reprendre les mots de Jamal Murray.
« Cela a une influence globale sur votre attitude et votre état d’esprit » poursuit le Canadien. « On peut précipiter son tir, et mal placer ses appuis. On peut tout de même marquer, mais j’avais l’impression de précipiter mon tir en début de match. C’était juste que j’étais trop pressé de le voir rentrer. L’année dernière, c’était la même chose contre Minnesota. Il m’avait fallu attendre la deuxième mi-temps pour en mettre quelques-uns ».
Pour le Game 2, les Nuggets devront régler la mire d’entrée de jeu car les Lakers ne gâcheront sûrement pas une avance de 12 points un deuxième match de suite.