D’une pierre deux coups pour Shai Gilgeous-Alexander. De retour après quatre matchs d’absence, le patron du Thunder a mené son équipe vers une victoire compliquée face aux Kings (112-105), pour lui permettre de rester au contact des Wolves et des Nuggets dans la course à la première place à l’Est. Et par la même occasion, avec ses 40 points, de rester très bien positionné dans la course pour le trophée de MVP.
Une telle performance s’imposait tant sa formation a été malmenée par des Kings qui tentent, tant bien que mal, de s’extirper de la case « play-in ». Leur première période a été à la hauteur de cette ambition. Deux hommes ont multiplié leurs efforts dans un second quart-temps de domination : De’Aaron Fox et Keon Ellis, auteur de son record en carrière.
SGA en mode MVP
Sur la base de leur folle adresse à 3-points – 15 paniers lointains à eux deux (soit davantage que toute l’équipe adverse) – Sacramento va dérouler un basket sans complexe, face à une défense locale d’abord dépassée par le rythme imprimé. Avec un Thunder lui-même à l’arrêt offensivement dans cette période, les Kings rentraient au vestiaire avec 19 points d’avance (45-64).
Un écart si rapidement envolé dans les minutes suivants, après le passage au vestiaire. Chet Holmgren a connu son meilleur passage de la soirée et OKC ne se retrouvait plus mené que de deux points (69-71) six minutes plus tard ! Malgré la faiblesse de leur banc ce soir et la faillite de certains cadres (Domantas Sabonis, Harrison Barnes…), les Kings ont longtemps repoussé l’échéance.
Et le Thunder a dû s’employer dans le dernier acte, en limitant son adversaire à seulement 18 points inscrits. Mais à moins de trois minutes de la fin, ce diable d’Ellis, toujours derrière l’arc, redonnait un point d’avance à son équipe (104-105). Shai Gilgeous-Alexander signera alors le panier clé, deux minutes plus tard, en se débarrassant on ne sait comment de la pression de Davion Mitchell, avant de finir le travail sur la ligne des lancers où son public n’aura qu’un mot en bouche : MVP.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Fin de série pour Domantas Sabonis. Le 29 novembre dernier, le Lituanien terminait avec 11 points et 5 rebonds face aux Clippers. Sans se douter qu’il allait démarrer, après cette rencontre, une folle série de double-double. La série en question s’est terminée cette nuit puisque l’intérieur des Kings, maladroit, n’a pas été en mesure d’atteindre la barre des 10 points inscrits. Avant cela, il a tout de même enchaîné 61 double-doubles de suite, le 7e série la plus importante de l’histoire. « Au final, j’essaie de jouer mon jeu et de gagner. C’est mon travail, comme intérieur, de prendre des rebonds et de finir », a relativisé Sabonis.
– Grosse panne d’adresse chez les Kings. Au regard de la seule première période, on aurait eu du mal à imaginer les Californiens terminer avec un pourcentage d’ensemble aussi faible (34%). Si confiants offensivement durant les 24 premières minutes, ils ont eu énormément de mal à scorer après la pause. Séquence éloquente au début du 4e quart-temps où les Kings vont manquer… quatre paniers consécutifs à 3-points (après trois rebonds offensifs donc), pourtant ouverts, sur la même possession. Au-delà de cette adresse, les Kings ont dû faire face à une défense adverse bien plus active, à l’instar du contre au buzzer du 3e quart-temps de « SGA » sur Keon Ellis.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.