Dans le dur, Jordan Poole garde le soutien d’anciens coéquipiers

« J’essaie de me détendre avec lui et de penser à tous les aspects positifs. » À entendre Andrew Wiggins, Jordan Poole, l’un de ses plus proches amis, a besoin de penser à autre chose que les événements en cours.

Son équipe des Wizards, 14e actuellement dans sa conférence, ne cesse de s’enfoncer à l’Est avec une série en cours de 11 revers de rang au moment de recevoir les Warriors la nuit prochaine. Et l’ancien joueur de San Francisco, censé être amené à incarner le futur de Washington, tente de relever la tête en sortant maintenant du banc de son équipe…

« Jordan est un rat de gymnase. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il va s’en sortir parce qu’il est toujours à la salle », se veut rassurant Andrew Wiggins, dont l’ancien coéquipier reste sur sa meilleure sortie offensive de l’année (31 points face aux Cavs).

Un soutien amical

Sa campagne d’ensemble reste désastreuse, avec une chute de sa moyenne de points (16.1) et surtout de ses pourcentages (39.9) qui, lorsqu’ils explosent, lui valent carrément des compilations de « lowlights ». À l’instar de son terrible match à Denver à la sortie du All-Star Weekend (18 points à 4/17 aux tirs).

« C’est quelqu’un de très émotif. Je sais qu’il est très affecté par le fait qu’il ne réalise pas la saison qu’il souhaite », rapporte Kevon Looney, également proche de lui, en ajoutant : « C’est difficile à voir car je veux qu’il réussisse. C’est l’un de mes meilleurs amis. J’ai l’habitude d’être là pour lui. Quand il a eu des difficultés ici, j’ai pu l’aider à s’en sortir. C’est un peu difficile de faire ça à distance, mais je sais à quel point il y tient et à quel point il veut réussir. »

Steve Kerr n’aime pas le voir comme ça

Lorsqu’il parle avec lui, le pivot des Warriors dit toujours chercher à l’encourager, persuadé qu’il finira par se remettre sur de bons rails. Parce que « c’est un grand joueur et un grand travailleur. En général, quand on travaille aussi dur, on finit par s’en sortir. »

Même souhait du côté de Steve Kerr qui « n’aime pas voir quelqu’un en difficulté. Cette ligue ne pardonne pas. Les joueurs sont soumis à tant de critiques et de jugements que je déteste voir quelqu’un en difficulté. Je souhaite que Jordan redevienne le joueur qu’il était il y a quelques années. »

À savoir un scoreur fou capable d’envoyer d’un peu partout, avec une sélection de tirs plus raisonnée qu’en ce moment, et de créer des opportunités pour les autres. Mais passer de joueur dans la quête du titre à remplaçant au sein de l’une des pires équipes de la ligue n’est pas le plus simple à vivre… « Il a été mis sur le banc, mais il joue. Tu montres vraiment qui tu es quand tu es dos au mur. Et il a bien réagi », maintient Andrew Wiggins.

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.