Les fans de cartons offensifs ont été gâtés il y a moins de dix jours. Le 22 janvier, Joel Embiid inscrit 70 points quand Karl-Anthony Towns en marque 62 de son côté. Quatre jours après, le 26, c’est Luka Doncic qui fait sauter les compteurs avec 73 unités, tandis que Devin Booker collait 62 points dans le même temps.
Deux soirées avec deux joueurs qui dépassent, en même temps, les 60 points, dont une performance à 70 points à chaque fois, c’est absolument incroyable.
« C’est le basket d’aujourd’hui », estime Joe Dumars, directeur des opérations basket de la NBA. « C’est le rythme des matches, c’est le nombre de shoots à 3-pts qui sont tentés. On va avoir des éruptions comme ça désormais. »
Si ces performances permettent évidemment à la NBA de gagner en popularité, certains s’en plaignent aussi, en pointant du doigt des matches où les défenses ont disparu et les attaques prennent toute la place.
Une tendance offensive confirmée par les chiffres. Cette saison, les équipes NBA marquent en moyenne 115.6 points par match. La saison passée, c’était 114.7 points de moyenne. Et c’est cinq points de plus qu’en 2021/22 (110.6).
« On va voir des gros chiffres en attaque à cause du rythme et des tirs primés », insiste Joe Dumars. « Mais ni moi ni personne dans les bureaux de la NBA n’a l’intention d’imposer un certain score dans les matches. J’ai vu le match Boston – Denver (courte victoire des Nuggets, 100-102) et c’était un excellent match. C’est ce que veulent les fans. Ils veulent sortir d’une rencontre et se dire que c’était dingue. Le score est secondaire par rapport à ça. Les fans veulent simplement voir de grands matches. »