On ne peut pas parler d’une « standing ovation », mais le Barclays Center a salué Ben Simmons. Après 38 matchs d’absence en raison de ses soucis de dos, l’Australien a effectué son retour la nuit passée au cœur de la large victoire des Nets face au Jazz (147-114). Il a fait son entrée après environ six minutes de jeu. Et son impact a été instantané.
« Ça se termine toujours en contre-attaque quand j’ai le ballon », sourit-il après la rencontre sur ce premier ballon récupéré en défense, quelques secondes seulement après son entrée, qui lui a permis de trouver Royce O’Neale à 3-points en transition. Sur la possession suivante, il signait une deuxième passe décisive en volleyant un rebond offensif vers Cam Thomas.
Lorsqu’il est arrivé sur le parquet, Brooklyn ne comptait que deux points d’avance (16-14). Six minutes plus tard, avec la multiplication des ballons distribués par le revenant, les Nets s’envolaient déjà au score (43-28). Aux côtés de scoreurs Mikal Bridges (33 points) et Cam Thomas (25), Ben Simmons s’est parfaitement intégré et a eu un impact considérable en attaque et en défense.
Sa discipline a payé
« Les autres ont si bien joué ce soir grâce à l’impact de Ben Simmons. C’est simple, les tirs qu’on a eus ce soir, le nombre de tirs à 3-points, les points en contre-attaque, les tirs incontestés, notre rythme… Face à une équipe en grande forme, 120 points sur les 11 derniers matchs, on a été bons des deux côtés du terrains et Ben doit vraiment être félicité sur sa façon de jouer ce soir », s’enflamme son coach Jacque Vaughn, dont l’équipe menait confortablement à la pause (71-57).
Le gaucher, qui dit avoir joué à l’instinct et avec son cœur, a frôlé le triple-double en seulement 18 minutes de jeu : 10 points (5/5 aux tirs), 11 passes et 8 rebonds. Et surtout un +27 au score lorsqu’il était en jeu. « Je crois que sa capacité à passer est quelque chose qui élève cette équipe de façon constante », juge Lonnie Walker IV (19 points) au sujet de l’altruisme du joueur à qui on reproche régulièrement de ne pas assez regarder le cercle.
« Certains gars savent ce que c’est de jouer avec moi et d’où les shoots vont venir. C’est facile pour eux. C’est simplement l’histoire de partager le ballon et de jouer correctement », complète Ben Simmons, en ajoutant : « Les gens ne voient pas le travail effectué, ce qui se passe en coulisses. Ça a pris beaucoup de temps et d’efforts pour être où j’en suis maintenant. Chaque jour, chaque matin, je travaille pour être de retour sur le parquet. Ce n’est pas en ligne, vous ne le voyez pas. C’est super de voir que ma discipline sur ces deux derniers mois a payé. »
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Un carton offensif. Les Nets n’avaient jamais inscrit autant de points cette saison, ni autant à domicile (hors prolongation) dans leur histoire. 41 passes décisives (record de saison aussi) pour 50 paniers inscrits et seulement 8 ballons perdus, 21/45 à 3-points, 43 points inscrits au premier puis quatrième quart-temps… Les Nets ont explosé la défense du Jazz à l’instar des Pelicans qui, il y a une semaine, avaient déjà passé 153 unités à la même formation.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.