Les Nets veulent pousser les Pistons dans le fossé

L’histoire de la NBA pourrait s’écrire à Detroit ce mardi soir. En effet, si les Pistons s’inclinent encore une fois, face aux Nets, ils afficheraient alors 27 revers de rang, soit la pire série de l’histoire de la ligue dans une saison régulière.

Les joueurs de Brooklyn, qui ont battu ceux du Michigan samedi soir, veulent confirmer ce premier succès. Et pour ça, une certaine concentration sera nécessaire.

« Déjà, c’est le premier match après Noël. Et ça peut être un peu piégeux », relate Cam Johnson pour le New York Post. « Parfois, avec les vacances, on baisse la garde. On doit rester concentré, ne pas perdre de vue l’essentiel et aborder chaque match avec le plus grand sérieux. »

« Ce n’est pas une mauvaise équipe », ajoute Mikal Bridges. « C’est simplement qu’une équipe peut se retrouver dans une situation où elle perd encore et encore, alors qu’elle joue bien et quand les choses deviennent serrées à la fin, c’est difficile de gagner. On ne doit pas se reposer sur nos lauriers car ils sont talentueux et peuvent nous battre. »

Cruel d’infliger ce record à Monty Williams pour les anciens Suns

Outre l’histoire des Pistons, les Nets ont aussi une ambition : gagner un deuxième match de suite après cinq défaites d’affilée. « On sort d’une série négative, donc on a besoin d’inverser la tendance et de commencer une série positive », annonce Johnson.

S’ils s’imposent à Detroit, les deux anciens Suns auront forcément une pensée pour Monty Williams. Leur ancien entraîneur à Phoenix vit sa première saison sur le banc des Pistons, et c’est un naufrage…

« On ne souhaite ça à personne, surtout pas à Monty, qui est un bon gars, qui coache si bien et si dur. C’est dur. C’est évident que je ne veux pas le voir perdre comme ça », réagit Bridges, toujours pour le New York Post.

« Parfois, il faut perdre avant de gagner », poursuit, avec une note d’espoir, Cam Johnson. « Ma première année à Phoenix, avec lui, et c’était sa première aussi, on a connu une série de 10-11 défaites (8 en réalité), avec des paniers au buzzer contre nous. On n’arrivait pas à gagner les matches serrés. On en a retenu la leçon. »