Certes, ses admirateurs tentent de nuancer le tableau en expliquant qu’il a tout de même pris 9 rebonds et distribué 7 passes. Cela n’empêche que LeBron James a livré l’un des pires matchs de sa carrière en termes de production offensive.
8 petits points à 3/11 en Finale NBA. Pour un double MVP, nommé officieusement meilleur joueur du monde par ses pairs, cela fait tâche.
Mais c’est surtout le sentiment d’apathie qui est le plus gênant.
En conférence de presse, LeBron James le reconnaissait d’ailleurs lui-même. Il n’a pas été à la hauteur et manquait clairement de rythme.
Il s’est pourtant mis tout seul dans cette position. Car il a systématiquement refusé d’attaquer son défenseur, préférant jouer les distributeurs. Quand Rick Carlisle a vu ça, il n’a pas mis longtemps à déplacer Shawn Marion, son meilleur défenseur extérieur, sur un Dwyane Wade plus dangereux. LeBron James se retrouvait alors défendu par des joueurs bien plus petits que lui.Je n’ai évidemment pas bien joué offensivement, » a-t-il expliqué. « Je dois faire un meilleur travail pour être plus sûr de moi en attaque et ne pas rester sans rythme offensif durant tout le match.
Pourtant, il n’a rien fait pour profiter de la situation. Et le coach du Heat, Erik Spoelstra, semblait ne pas trop comprendre ce qui s’était passé.
Il va bien physiquement. Je dois faire un meilleur boulot pour le mettre dans des positions où il est agressif et efficace.
Comme dans la plupart de ces situations dans le sport, l’entraîneur tente de dédouaner son joueur en attirant l’oeil des critiques. Mais pour un joueur aussi médiatisé que LeBron James, cela semble très compliqué.
Même DeShawn Stevenson, son ennemi de toujours et garde du corps ne comprend pas.
« Je ne sais pas pourquoi il était comme ça. C’est un super joueur, et je ne sais pas pourquoi il est mal. Ce n’est pas lui. A Cleveland, il attaquait tout le temps. »
De l’un de nos envoyés spéciaux à Dallas