Pour fêter leurs 50 ans la saison passée, les Spurs avaient disputé quatre matchs à domicile en dehors de l’AT&T Center, leur salle habituelle. Le premier avait eu lieu le 17 décembre à Mexico face au Heat. Le second s’était déroulé à l’Alamodome de San Antonio face aux Warriors le 13 janvier, avec à la clé un record d’affluence pour un match NBA avec 68 323 spectateurs réunis. Enfin, en toute fin de saison, Gregg Popovich et ses joueurs avaient affronté les Blazers puis les Wolves à Austin.
Cette saison, rebelote, puisque les coéquipiers de Victor Wembanyama joueront à nouveau deux rencontres à Austin. Ce sera au mois de mars, les 15 et 17 mars, et ce sera face aux Nuggets puis les Nets. Comme l’avait expliqué Gregg Popovich en avril, cette délocalisation au Moody Center sera désormais récurrente.
Devenir un marché plus puissant
« Au final, l’organisation des Spurs veut simplement étendre son territoire » avait-il expliqué. « Nous vivons dans cette région, de la frontière mexicaine jusqu’ici, et nous aimerions étendre les liens que nous avons avec les Spurs à une autre région, et pour cela nous devons faire l’effort d’être vus, de venir ici et de jouer quelques matchs. Je pense que c’est ce que nous ferons chaque année. Je ne pense pas, je le sais, et c’est le début de cette nouvelle expérience ».
Inaugurée en 2022 pour accueillir les équipes masculines et féminines de l’université de Texas, le Moody Center avait battu son record d’affluence pour la venue des Spurs avec 16 418 spectateurs.
« Nous sommes un marché de troisième zone » avait reconnu le directeur général des Spurs, R.C. Buford. « En nous positionnant mieux dans cette région, nous avons une chance de devenir un marché potentiellement plus puissant ».