Pour LaMarcus Aldridge, Damian Lillard avait simplement atteint le « point de non-retour » à Portland

Comme Damian Lillard, LaMarcus Aldridge a été le visage de la franchise de Portland, dont il a défendu les couleurs de 2006 à 2015. Comme le meneur de jeu, l’intérieur, meilleur rebondeur de l’histoire de la franchise, a fait le maximum pour hisser Portland le plus haut possible dans la hiérarchie à l’Ouest. Jusqu’au jour où il a pris la décision de partir, laissant ainsi les clés du camion à la relève alors incarnée par « Dame Time ».

Huit ans plus tard, c’est à Damian Lillard de se retrouver dans une situation similaire. Après avoir tenté d’hisser les Blazers au sommet, le meneur a annoncé sa décision de vouloir voir autre chose.

Un choix que LMA comprend, même s’il reconnaît que la situation est désormais particulièrement délicate.

« C’est un gars vraiment loyal. Je pense qu’il a tout donné à la franchise et à la ville, tout ce qu’il a pu pour pouvoir prétendre à un titre de champion. Il faut le féliciter pour ça », a confié LaMarcus Aldridge dans le podcast « Oddball ». « C’est dur. Quand tu es dans une situation où tu as été au même endroit pendant aussi longtemps. Il faut comprendre comment ça se passe, ça devient ton équipe. Donc ça devient difficile de partir comme ça ».

Poussé à bout ?

Pour LaMarcus Aldridge, si son ancien coéquipier a finalement réclamé son transfert aux Blazers, c’est qu’il ne voyait pas d’autre solution. Et que l’incapacité du club à l’entourer au mieux l’a exaspéré.

« Il a dû en arriver à un point de non-retour, pour en venir à demander à partir. Je suis sûr que c’est une décision difficile pour lui, en connaissant la ville et en faisant partie intégrante de cette structure, de cette communauté. Je suis sûr qu’il vit des moments difficiles en ce moment. Mais comme je l’ai dit, pour en arriver à cette situation, c’est vraiment qu’il a dû être poussé à le faire », a-t-il ajouté.

LaMarcus Aldridge avait fini par rejoindre son Texas natal en ralliant les Spurs, où il a passé six ans de 2015 à 2021, sans parvenir à remporter un titre pour autant.

Avec le recul, l’intérieur a apprécié l’environnement assez unique de Portland, et cette atmosphère qui l’incitait à toujours se donner à fond, même lorsque l’enjeu n’était pas toujours au rendez-vous.

« Les fans sont incroyables, la ville est vraiment belle. Pour moi, venant du Texas, ça a été un dépaysement total, avec de l’herbe bien verte, des collines », a-t-il poursuivi. « La « fanbase » est incroyable. Une fois que tu comprends vraiment cette ville, tu adores y vivre. Quand tu gagnes, la ville est totalement derrière toi (…). On pouvait être un mercredi de janvier sous la pluie, face à une équipe moyenne, tu entrais sur le terrain et la salle était pleine. Pour ça, la ville nous aidait à gagner des matchs ».

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.