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Le Canada met ses talents au service du collectif

Coupe du monde – Avec Shai Gilgeous-Alexander et RJ Barrett comme leaders, le Canada fait peur aux plus grandes nations. À commencer par la France, son premier adversaire en phase de poules.

CanadaPremier adversaire de l’Equipe de France à la Coupe du monde, le Canada fait partie des principaux outsiders de la compétition avec son effectif rempli de joueurs NBA. Et pas des joueurs de bout de banc puisqu’on trouve de nombreux titulaires, et même un All-Star, avec Shai Gilgeous-Alexander, RJ Barrett, Dillon Brooks ou encore Lu Dort, Dwight Powell et Kelly Olynyk. Un effectif qui pourrait se mêler à la course aux playoffs s’ils étaient tous réunis sous le même maillot en NBA.

Un absent de marque tout de même : Jamal Murray. Fatigué après son parcours jusqu’au titre NBA, le meneur de Denver a préféré jeter l’éponge. Malgré cette absence de marque, le coach Jordi Fernandez est satisfait de cette préparation.

Un collectif à créer en quelques semaines

« Pour l’instant, du premier au dixième joueur, ces gars apportent une densité physique qui épuise l’autre équipe », constate Jordi Fernandez dont l’équipe a battu l’Espagne, mais s’est inclinée contre la République dominicaine. « Il est évident que nous avons des joueurs qui sont des scoreurs, comme Shai (Gilgeous-Alexander), RJ (Barrett), et Kelly (Olynyk). Mais je pense que le fait que le ballon circule, que tout le monde le touche et que tout le monde soit impliqué, c’est ce qui va nous rendre vraiment bons. »

A l’instar d’un Steve Kerr, l’assistant des Kings n’a eu que quelques semaines pour créer un collectif. Jordi Fernandez a pris la suite de Nick Nurse, et il doit intégrer des joueurs NBA qui n’étaient pas forcément là lors des compétitions antérieures.

« Ce qui est le plus impressionnant, c’est leur énergie quotidienne et leur volonté de travailler et de s’améliorer », apprécie le coach espagnol. « Lorsque vous participez à cette expérience, que vous voyagez dans différents pays et que vous passez beaucoup de temps ensemble, ces relations atteignent un niveau qui peut vous aider à gagner ou à perdre. Et ces gars-là font ce qu’il faut, ils construisent ces relations, ce qui me donne beaucoup d’espoir ».

Un point fort : la polyvalence

Sur le plan du jeu, Jordi Fernandez pense que la force de l’équipe tient dans la polyvalence de ses joueurs. Selon les adversaires, le Canada peut s’adapter. « Nos ailiers sont grands, mais on peut jouer avec deux intérieurs. On peut aussi jouer avec un seul. La polyvalence de cet effectif est géniale. Je pense que ce sera notre principal point fort, le fait que nous puissions aligner des cinq différents et proposer des choses différentes ».

Dans El Pais, il rappelle que cette Coupe du monde n’est que le début d’un projet, et que lui, comme les joueurs, se doivent d’avoir une vision à moyen et long terme.

« C’est un jeune projet. Tout est étonnamment positif, de l’organisation aux ressources, les gens avec qui je travaille et surtout les joueurs. C’est un groupe très talentueux mais qui n’a aucune expérience du basket FIBA » conclut-il. « On veut mettre en place un projet solide sur plusieurs années. Il y a beaucoup de talent, mais le succès ne se fait pas du jour au lendemain. Notre objectif est de construire quelque chose de solide à long terme. »

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